Léger sursis pour la Société historique

Le président de la Société historique de Québec pourra souffler un peu. Il a jusqu’au 15 février pour se trouver un autre lieu pour loger la vénérable institution.

Fouettés par la parution de l’article du Soleil de jeudi le 7 décembre, les responsables de la SODEC ont communiqué avec Roger Vallières, le président de la Société historique, pour lui signifier qu’ils ne l’«expulsaient» pas du 72, Côte de-la-montagne. Mais un non renouvellement de bail est bel et bien une expulsion, de faire valoir Roger Vallières. La SODEC a accepté lors de cette conversation de donner un mois et demi de sursis.

Peu importe la sémantique, la Société doit vider les lieux et est à la recherche d’environ 250m2 d’espace de bureaux pour loger les archives et son administration. À bon entendeur, salut !

Elle a notamment adressé une demande à la Ville de Québec qui l’a reçue plutôt fraîchement. Le CCVQ, conscient de la valeur de l’apport de la Société, lui apporte son soutien par l’envoi d’une missive à la mairesse Boucher, l’implorant de considérer favorablement cette demande.

Notons au passage que le 72, Côte de-la-montagne est un édifice qui a toujours été à vocation commerciale. Il fut construit par la société financière Crédit foncier qui en avait fait son bureau principal à Québec. Il y avait à ce moment un seul et unique logement dans tout l’édifice et c’est le concierge de l’immeuble qui y logeait.

Aujourd’hui, la SODEC veut en faire un immeuble locatif. Pas de condos, non. Des logements. Choix un peu étrange mais fait réjouissant quand même. Ces appartements seront dotés d’une vue magnifique vers le sud.

Alors, qui va offrir un espace de bureau à la Société historique? Madame Boucher, un p’tit effort, allez !

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