2009-12-02 – Red Bull Crashed Ice : trois ans encore ?

MursMurs a appris aujourd’hui que la mairie est en train de discuter avec Red Bull les termes d’une entente portant sur la présentation pendant trois ans du Crashed Ice, dans la côte de la Montagne. 2010, 2011 et 2012.

C’est quand même un peu fort. La première année, en 2006, on nous disait «Jamais Red Bull ne fait le Crashed Ice deux ans au même endroit». En 2007, on nous a dit que c’était en fait la vraie première fois parce qu’en 2006 on l’avait eu à la dernière minute en raison d’un problème à Montréal, qui devait l’avoir. En 2008, ben… c’est le 400e. En 2009, ben… c’est parce qu’il faut amener les touristes. Mais ne vous en faites pas, nous disait-on lors des rumeurs de contrat à long terme, jamais Red Bull ne va signer pour trois ans parce que Red Bull ne signe jamais pour trois ans.

Et aujourd’hui, ça discute pour trois ans. C’est pas signé mais on négocie.

Soupir…

Il y a toujours du positif et du négatif. Le négatif d’abord.

Trois ans

Ça, c’est très négatif. C’est évident que le Crashed Ice est un événement démesuré pour la côte de la Montagne. Ce le sera toujours. Le fait que ça dure trois ans de plus n’arrangera rien pour les résidants, ni pour la plupart des commerçants du voisinage immédiat chez qui les inconvénients dépassent les bénéfices.

Le positif maintenant. On le cherche, mais peut-être que…

Le fait que Gestev soit aligné sur trois ans de production pourrait signifier une meilleure planification des opérations. Certains éléments pourraient être construits et conservés dans la perspective de leur réutilisation et donc d’un processus d’installation-désinstallation plus efficace. Par contre, si ça se passe ainsi, cela voudra-t-il dire qu’on sera pris avec une situation figée qu’on ne pourra améliorer ?

Le principe d’un comité de suivi étant déjà accepté, il faudrait bien que la collaboration entre les résidants et commerçants riverains d’une part et Gestev d’autre part puisse continuer pour améliorer encore plus ce processus. Gestev a toujours été un bon partenaire. Gardons ça ainsi.

D’ailleurs, il faudra voir si on pourra livrer la marchandise annoncée lors de la réunion du 11 juin. On nous y a décrit une édition 2010 beaucoup moins lourde que les précédentes. Commençons par vivre l’édition 2010 et on verra après. En cas d’échec, ça va discuter ferme dans les chaumières au sujet de 2011 et 2012…

Alors, faisons contre mauvaise fortune bon cœur. Le Crashed Ice ne sera jamais acceptable, c’est trop gros. Mais on pourrait peut-être mieux le contenir maintenant que son avenir est prévisible au lieu d’être construit à petits coups de contrats d’un an.

Ces trois ans pourraient devenir acceptables si monsieur Labeaume donnait l’assurance qu’après ça, c’est fini. Trois ans, et c’est tout. On passe à autre chose. Allez, cher monsieur le maire, un signal svp.

Dans trois ans, Red Bull devra se trouver une autre ville. Les gens de la côte de la Montagne auront assez donné, comme on dit.

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