2012-04-18
Conseil de quartier : transfusion

Quand le patient devient exsangue, on lui fait une transfusion. C’est exactement ce qui s’est produit hier soir lors de la réunion annuelle du Conseil de quartier (CQ).

Les administrateurs en poste ayant tous décliné un renouvellement de mandat, sept volontaires se sont «injectés» dans les veines du CQ, lui administrant tout le sang neuf requis. La mémoire du CQ, elle, est encore chez les anciens administrateurs qui vont la transmettre avec empressement aux nouveaux.

À quand la dématérialisation de la mémoire humaine, de l’expérience ? Pourra-t-on un jour démissionner de ses fonctions, se brancher une clé USB dans le trou de l’oreille, réfléchir très fort durant deux minutes puis passer la clé USB à son successeur qui se la rentrera dans le trou de l’oreille à son tour pour en tirer la substantifique information ?

C’est pas la semaine prochaine en tous cas. En attendant le président sortant, Denis L’Anglais, et ses collègues de l’ancien CA vont tout faire pour procurer le nécessaire élan aux nouveaux.

Neuf candidats, sept élus

Ces nouveaux, ce sont trois dames et quatre messieurs. Que trois dames parce que seulement trois se sont présentées pour occuper les quatre postes féminins. Six hommes ont soumis leur candidature pour les quatre postes masculins. On a donc procédé aux élections après une campagne électorale endiablée de quinze minutes à laquelle aucun entrepreneur en construction n’a contribué.

Sont donc élues par acclamation Ginette Amiot, Lise Bourbeau et Monique Savard. Sont élus par votation Jean-Pierre Du Sault, Guillaume Marchand, Gilles Piché et Alain Samson. N’ont pas été élus mais pourraient être cooptés (les nouvelles règles électorales prévoient huit postes élus et trois cooptés) Marc-Antoine Doré et Paul-Joseph Martin.

Lors de la prochaine réunion du CQ, le 15 mai, les administrateurs élus désigneront président, vice-président, secrétaire et trésorier. Ils pourront également lancer un appel de candidatures pour le poste féminin vacant et coopter aux postes ad hoc.

Travail colossal

Le bilan d’activités du CQ pour l’année qui vient de se terminer est franchement impressionnant. Prenez connaissance du rapport du président et du [détail des actions (ce dernier fichier sera mis en ligne dès sa disponibilité) menées] au cours de l’année.

Une motion de félicitations bien senties a été votée à l’unanimité par les membres présents.

Denis L’Anglais a souligné, deux fois plutôt qu’une, qu’il se sollicitait pas un nouveau mandat car il ne voulait pas, ce faisant, cautionner la réforme du fonctionnement et du mandat des CQ pilotée par le conseiller Sylvain Légaré. Mais il a appuyé, chaque fois, sur le fait qu’un espace existe encore pour l’action, espace qui doit être occupé par des citoyens conscients. Son plaidoyer, optimiste et positif, a été assez convaincant pour que, dans le contexte que l’on connaît, neuf personnes soumettent leur candidature pour prendre la relève.

Il est dommage que le travail essentiel et remarquable des CQ soit aussi méconnu de la plupart des résidants de la ville de Québec. Ce n’est pas pour rien que la Ville a décidé de former un comité chargé de faire connaître et de mettre en valeur cette considérable contribution.

CQ et CCVQ, une bonne équipe pour le Vieux-Québec.

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