C’est une personne qui croit à la cause qu’elle défend et ne laisse ni les obstacles, ni le temps émousser sa volonté et son énergie. L’atteinte de son objectif la nourrit et ainsi, l’objectif demeure toujours en vue, atteignable et stimulant.
C’est le cas de Léonce Naud, président de La société des gens de baignade pour l’accès public. Il poursuit inlassablement, depuis près de quinze ans, son objectif de rendre le fleuve aux citoyens en leur permettant de s’y baigner. Vous connaissez certainement la baignade annuelle au Bassin à laquelle Léonce Naud convie citoyens et diverses personnalités, dont Agnès Maltais et Jacques Amyot pour ne nommer que ceux-là.
Ainsi, malgré les embûches que dressent sur son chemin (sur le Bassin?) les différentes autorités en y opposant soit leur immense force d’inertie soit leurs manœuvres dilatoires, Léonce Naud persévère. Il ne laissera ni le temps ni les adversaires noyer son projet.
Certains appellent ça un pitbull, d’autres un apôtre, ou un activiste. Rien de tout ça. Il est simplement convaincu et acharné. Et pour cela, il faut être patient et au contrôle de soi sinon, on pette les plombs.
La toute dernière de cette saga – car c’en est une – c’est la lettre envoyée à Lawrence Cannon, ci-devant ministre fédéral des transports, via son directeur des affaires du Québec, Jean-Carol Pelletier. On y découvre le substrat légal qui a permis aux Conservateurs de prévaloir sur le directeur du port dans le cas de la localisation de l’Agora. Quant à la base politique c’est Julie Graff, selon Léonce Naud, qui l’a fournie aux conservateurs (http://www.sauvonslagora.com/actualite.html).
C’est vraiment savoureux de voir comment l’implacable logique de Léonce Naud démonte les arguments approximatifs des autorités concernées. Prenez connaissance de cette lettre.
L’objectif de Léonce Naud demeure en vue, atteignable et stimulant. MursMurs suivra cette affaire.