La convergence des intérêts

C’était plutôt la divergence, le soir du 24 octobre, lors de la troisième réunion du Comité consultatif sur le Plan directeur. Du moins en apparence et les apparences sont souvent trompeuses. Écoutez cette petite histoire…

Fut un temps, au début des années ’90, où les résidants et les commerçants du Vieux-Québec collaboraient de façon efficace et amicale à la mise au point de solutions intéressantes aux différents problèmes. Les relations avec les autorités municipales étaient constructives, le dialogue était serein.

Cela ne veut pas dire que c’était le paradis terrestre. Il y avait parfois des mésententes, bien évidemment. On a bien vu quelques chemises se déchirer mais de façon générale, c’était pragmatique.

Puis, des voix se sont élevées au sein du CCVQ pour dénoncer la «collusion» entre les administrateurs du CCVQ et les autorités municipales. Les partisans de la concertation étaient dénoncés par les tenants de la contestation. On les accusa de se prostituer avec les élus, avec les commerçants. Ils furent graduellement écartés.

Le dialogue avec les commerçants et les autorités de la Ville s’éteignit peu à peu. La méfiance remplaça le dialogue.

La divergence s’installa. Réelle ou simplement perçue? Le résultat est le même. La perception n’est-elle pas la réalité?

Le soir du 24 octobre, cette méconnaissance des intérêts et motivations de l’autre était bien évidente. Pour l’observateur attentif, les intérêts des uns et des autres étaient généralement convergents mais visiblement, les participants ne s’en apercevaient que bien peu.

Ils percevaient la divergence, ils vivaient la divergence.

Mais dans les faits, il y a convergence. Il suffit de la débarrasser de l’enveloppe de méfiance et de méconnaissance qui l’occulte pour qu’elle devienne évidente. MursMurs s’emploiera à mieux faire connaître les uns aux autres.

Il faut renouer le dialogue avec les commerçants. Harmoniser nos vues à celles des commerçants, autant que puisse se faire, est le meilleur moyen d’arriver aux meilleures solutions avec la Ville. Les résidants sont tricotés aux commerçants et la Ville tient les broches. Difficile de refuser de collaborer.

Des contacts ont été initiés avec les associations de commerçants. Ils sont prometteurs.

Il en sera question lors de la réunion annuelle de l’Assemblée générale du CCVQ, mardi le 14.

Le CCVQ redeviendra-t-il un outil de concertation? L’Assemblée générale en décidera.

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