C’est demain, mercredi le 28 à 19h, que la Ville tient une séance de travail (et donc d’information) portant exclusivement sur l’hôtellerie. On y étudiera tant les propositions de zonage que la Stratégie de gestion et de développement des établissements hôteliers, laquelle englobe la lutte à l’hôtellerie illégale.
Inutile de dire que les décisions prises sur ces questions vont avoir un impact considérable sur l’évolution, au cours des prochaines années, de la fonction résidentielle dans le Vieux-Québec. Soulignons que lors de la dernière séance de travail sur le zonage, seuls 43 citoyens se sont présentés pour y participer. Or on sait bien que beaucoup plus de 43 citoyens vont gueuler contre les décisions qui seront prises. Tirez vos conclusions.
Alors rendez vous au gymnase des Ursulines, lieu habituel des réunions du Conseil de quartier mercredi soir le 28 à 19h. Prenez connaissance du document de présentation des enjeux. Très instructif. Cela prend largement plus de trente secondes à parcourir. Alors prévoyez un bon quinze minutes pour regarder ça, au moins, afin de poser des bonnes questions lors de la réunion.
Quant à y être, jetez un petit coup d’œil sur les données suivantes, tirées de l’enquête faite par la Ville dans le cadre du Plan directeur :
Intéressant, non ? Et depuis 2005, la situation a évolué, notamment le nombre de logements appartenant à des personnes non résidantes, habitant hors Québec.
Soulignons ce passage de la lettre que le maire Labeaume adressait récemment à tous les propriétaires du Vieux-Québec :
Les conséquences engendrées par une occupation illégale en hébergement touristique dans un quartier comme le Vieux-Québec font partie des préoccupations de la Ville, de l’arrondissement La Cité et de ses partenaires. Notons la diminution de logements accessibles à des résidants permanents, qui entraîne également une baisse de demande pour des commerces et services de proximité. D’autres impacts sont générés par un surplus d’unités touristiques, comme des nuisances associées au stationnement et au bruit. Finalement, rappelons qu’il est d’une grande importance d’éviter la désertion de l’arrondissement historique par ses habitants, d’assurer le respect de leur milieu de vie et d’ainsi confirmer le Vieux-Québec comme un produit touristique à haute valeur ajoutée : en effet, privé de ses résidants, le Vieux-Québec serait dépossédé de son âme.
Le maire de Québec partage les objectifs des résidants du Vieux-Québec. Vous savez quoi faire pour contribuer à les atteindre. Allez, hop ! Aux Ursulines demain soir !