Lancer une vaste consultation sur l’état de santé du Vieux-Québec, déterminer l’avenir qu’on veut être le sien et organiser les moyens pour y arriver. Tenir des «états généraux» en quelque sorte. Voilà la proposition avancée par le président du CCVQ, Louis Germain, lors d’une table rencontre tenue ce soir à l’Espace 400e.
Cette rencontre était la dernière d’une série de trois, organisée conjointement par le 400e de Québec et le CCVQ. Animées par Françoise Guénette et Réjean Lemoyne, ces tribunes permettaient aux citoyens du Vieux-Québec, principaux hôtes des centaines des milliers de visiteurs accourant aux activités du 400e, de faire mieux connaître leur milieu de vie à ces visiteurs, de leur faire comprendre sa dynamique et de les sensibiliser aux moyens essentiels à sa préservation.
La rencontre de ce soir avait pour thème «Partager notre ville avec les touristes». La discussion a mis en évidence les nombreux inconvénients liés à l’exploitation du Vieux-Québec tant au plan touristique qu’au plan événementiel. Denis Angers, de la Commission de la Capitale nationale, Jean Beauchesne du Festival d’été, Claudel Huot, photographe, Louisa Blair, auteure et Robert Bouchard, administrateur, ont mis en évidence tant certains inconvénients liés à la vie dans le Vieux que leur profond attachement à ce quartier.
Deux points ont particulièrement émergé. Denis Angers a indiqué dans plusieurs grandes ville du monde, les grands événements se tiennent en dehors de la zone touristique proprement dite. Ici, les deux zones, touristique et événementielle, se recouvrent. S’agit alors d’accélérer un mouvement de décentralisation des événements que la Ville a déjà amorcé.
Robert Bouchard a souligné le besoin, essentiel, de solidarité entre tous les résidants, commerçants et institutions du quartier pour arriver aux solutions nécessaires.
C’est là que l’appel de Louis Germain pour des «états généraux» du Vieux Québec tombe pile.
Organisons les !