Celle qui fut l’instigatrice du Conseil de quartier et le présidait depuis ses débuts, en janvier 2008, vient de le quitter.
Lors de la dernière séance de travail du Conseil de quartier, mercredi dernier le 17 décembre, Geneviève Roy a démissionné en pleine séance, exprimant ainsi son profond désaccord avec les décisions prises par la majorité des membres du Conseil.
En réponse aux questions de MursMurs, Genevière Roy a répondu qu’elle murissait sa décision depuis un certain temps. Puis mercredi, elle a informé les membres qu’elle ne voulait plus siéger avec eux car, selon elle, ils mettent de côté l'objectif du Plan directeur du quartier. Elle leur reproche notamment leur trop grand nombre d’abstentions sur des votes très importants pour honorer les positions adoptées en trois ans de travaux d’élaboration du Plan directeur.
Cette démission laisse songeur. Elle pose avec acuité toute la difficulté de décider du zonage, même quand on dispose d’un Plan directeur. Quelle est la bonne décision à prendre quand on veut rencontrer l’objectif #1 du Plan directeur, qui est de favoriser la fonction résidentielle ? Quelle doit être la proportion correcte de commerces, d’hôtels, de restaurants, de maisons de tourisme qui nourrira la santé du résidentiel ? Comment résister aux pressions dites «du marché» ? Comment savoir si on est rétrograde ou visionnaire quand on résiste aux «nouvelles tendances», comme les résidences de tourisme . Après tout, ce sont les nouvelles tendances financières qui nous ont précipités dans la merde économique actuelle. Par contre ce sont les nouvelles tendances en énergie qui vont réduire les émissions de gaz à effet de serre.
C’est pour y voir plus clair que le CCVQ organise les États généraux du Vieux-Québec. Il faut aller plus loin que le Plan directeur de quartier, beaucoup plus loin.
Geneviève Roy a quitté, outrée de la tournure des événements au sein du Conseil de quartier. Le futur dira si elle avait les bonnes opinions. Dommage qu’elle ne les fera plus valoir.
Merci Geneviève.