Le succès, qualifié d’extraordinaire par les participants, de la première activité de financement de la future école primaire pour garçons du Vieux-Québec a fourni une nouvelle preuve, si besoin était, du large consensus autour de ce projet.
Gens d’affaires du Vieux-Québec, résidants, parents d’élèves, autorités des Ursulines et du Petit Séminaire, élus municipaux et provinciaux, amis du Vieux-Québec convaincus de l’importance de lui conserver son intégrité structurelle, ont raflé la totalité des 250 billets pour la soirée bénéfice organisée à l’Observatoire du Québec par la Coalition pour une école de garçons dans le Vieux-Québec.
Le président de la Coalition, Jean Rousseau, a remercié les participants en leur rappelant qu’ils étaient désormais les ambassadeurs de la confiance que le projet inspire, maintenant qu’il jouit d’assises confortables, avec un site d’une valeur exceptionnelle, une équipe remarquable et bientôt un directeur général. Il a souligné la présence des conseillers Anne Guérette et Jacques Joli-Cœur, de la représentante du maire et membre du Comité exécutif, la conseillère Lisette Lepage et de la députée de Taschereau à l’Assemblée nationale, Agnès Maltais.
L’historien bien connu, Jacques Lacoursière, a créé plusieurs moments d’hilarité au cours d’une brève allocution sur l’évolution de l’école au Québec depuis 375 ans. On a pu en tirer quelques conclusions, notamment que (1) contrairement à la croyance générale les «canayens» des XVIIe et XVIIIe siècles n’étaient pas moins scolarisés que les français de la même époque et que (2) si l’on se désole qu’aujourd’hui l’intégrisme étroit étouffe l’islam, on peut se consoler en constatant que l’intégrisme chrétien ayant été tout aussi rigoureux, ici même voilà tout juste 150 ans, tous les espoirs sont permis.
Jean Rousseau a indiqué que le poste de directeur général devrait être comblé fin mai. D’autres activités de financement seront organisées pour financer la première année d’opération de la nouvelle école, en 2010-2011. En effet, le ministère de l’éducation ne subventionne généralement une école qu’à compter de sa seconde année d’opération, après qu’elle ait fait ses preuves aux plans pédagogique et de la gestion.