2009-07-15 – Moulin à images : satisfaction relative

En général, les mesures d’atténuation des inconvénients font l’affaire. Le son est moins fort, incontestablement. Les spectateurs sont par conséquent incités à se rendre au Vieux-Port plutôt que sur la rue des Remparts ou ils ne forment généralement plus qu’une seule rangée le long du mur plutôt que huit rangées, comme certains soirs l’an dernier.

Mais...

Mais les «pics» sonores en dérangent encore plusieurs. Le train qui siffle, le galop des chevaux, le conducteur d’ascenseur qui hèle ses passagers, les explosions et autres, une vingtaine de «pics» parsemés au long des cinquante minutes du Moulin devraient, selon le Comité de suivi créé par la Ville, être enveloppés dans la ouate, en quelque sorte. On va évaluer avec Ex Machina la possibilité de les feutrer.

Le Comité de suivi, composé de quinze résidants du secteur, se réunissait pour la seconde fois, hier soir à l’Hôtel de ville, en compagnie de Tiffany Holland, du Bureau des grands événements.

On avait aussi annoncé que des panneaux seraient installés pour inciter les spectateurs au civisme. Ces panneaux ne sont pas au rendez-vous. Là encore, madame Holland va passer le message à la Ville.

Civisme

Civisme, en manquerait-on ? À en juger par les plaintes de certains résidants de la rue Sous-le-cap, oui. Les spectateurs sur la rue des Remparts auraient la fâcheuse habitude de balancer leurs déchets dans la falaise, falaise qui appartient aux propriétaires de la rue Sous-le-cap. Les panneaux sur le civisme et quelques poubelles pourront-ils éliminer la fâcheuse tendance des humains à larguer tout ce qu’ils peuvent dans tous les creux qu’ils côtoient ?

Faire encore mieux

Il y aura toujours des mécontents, peu importe les améliorations apportées au Moulin. Faut pas perpétuellement écouter tous les mécontents. Mais s’il n’y avait jamais de mécontents, on ne progresserait jamais non plus. Il y a toujours place à l’amélioration et dans le cas du Moulin, il y a encore place.

Mais quand un des plus farouches adversaires du Moulin – celui qui, au grand dam du maire Labeaume, avait lancé ses avocats sur la Bunge et tout ce qui bouge au Moulin, retardant de deux mois la signature du contrat – quand ce farouche adversaire, faisant partie du Comité de suivi, se déclare satisfait en général des mesures d’atténuation, on peut croire que le principal est accompli. Fignolons maintenant les détails, sans oublier que le diable est toujours caché dans les détails.

À suivre.

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