Une des deux conditions sine qua non de l’ouverture, en septembre 2010, de l’École Hébert-Couillard est remplie. Le permis a enfin été signé par la ministre de l’Éducation, Michelle Courchesne.
Enfin, parce que cette signature a été apposée après plusieurs semaines d’une attente fiévreuse par la vingtaine de parents et résidants qui, depuis août 2008, se sont attaqués à la tâche colossale que constitue la création d’une école. Création à partir de rien, si ce n’est une volonté de fer, un ensemble de valeurs solides, une imagination fébrile, un sens de l’organisation acéré et un optimisme vainqueur.
Ils peuvent, avec raison, crier victoire.
Cela signifie que désormais, l’École peut officiellement inscrire les élèves pour septembre 2010 alors que jusqu’à maintenant, elle ne pouvait qu’enregistrer des intentions d’inscription.
Sans l’arrivée de l’École Hébert-Couillard, le départ de l’École St-Louis-de-Gonzague, prévu pour septembre prochain, aurait signifié la dislocation de l’offre scolaire dans notre quartier. L’étroite relation qui existe entre Le Petit Séminaire de Québec –secondaire mixte – L’École des Ursulines de Québec – primaire féminin – et désormais L’École Hébert-Couillard – primaire masculin – n’a pas que des incidences pédagogiques. L’équilibre financier de chacune de ces institutions repose sur la présence des deux autres, assurant ainsi la cohérence de l’offre scolaire.
Ne pas remplacer St-Louis-de-Gonzague signifiait donc la disparition probable, à moyen terme, des deux autres et la perte d’une fonction essentielle à la vie normale dans le Vieux-Québec, pour ceux qui viennent y travailler tous les jours certes, mais au premier chef pour ceux qui y vivent et y élèvent une famille.
Il s’agit là d’un moment important pour le Vieux-Québec.
Il reste l’autre condition à remplir : compléter le financement. La Coalition et le Conseil d’administration de l’École poursuivent notamment leur démarche auprès de la ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport, Mme Courchesne, pour obtenir l’agrément – la subvention aux écoles privées.
Une chose de faite. On règle l'autre maintenant.