2010-04-24 – Hébert-Couillard : changement de cap

Oui, une nouvelle école de garçons ouvrira dans le Vieux-Québec en septembre 2010. Mais elle ne sera pas installée au Petit Séminaire. Elle naîtra plutôt aux Ursulines.

L’objectif principal est atteint . L’école que l’on voulait pour les garçons, on l’aura.

Par contre, ce ne sera pas le projet Hébert-Couillard. Le temps, un tout petit peu de temps, a manqué pour réussir. Il est maintenant trop tard, fin avril, pour commencer les travaux de construction nécessaires et espérer les terminer à temps. Grande déception pour les parents qui se sont dépensés sans compter depuis plus d’un an et demi pour réussir un projet tout à fait original.

Un projet sans pareil

Le projet Hébert-Couillard était une aventure exceptionnelle, l’expression d’une volonté forte de parents et de citoyens qui ont tout donné pour créer une école pour garçons dans le Vieux-Québec suite à l’annonce du déménagement de Saint-Louis-de Gonzague.

L’initiative a reçu un soutien enthousiaste de centaines de personnes ainsi que des milliers d’appuis à tous les niveaux. Ce projet était immense et la quasi-totalité des étapes ont été franchies avec succès. Il était intimement lié à l’implication de deux principaux partenaires, Le Petit Séminaire de Québec et L’École des Ursulines de Québec. Il était fondé sur un principe d’agencement des efforts financiers, administratifs, techniques, logistiques et humains.

Mais des obstacles infranchissables pour l’installation au Petit Séminaire de Québec et la réponse négative de la Ministre Courchesne quant à un agrément financier dès la première année ont compromis le scénario et fragilisé le montage financier construit jusqu’à tout récemment.

L’agencement

C’est ici que le principe d’agencement prend tout sons sens. Un partenaire se retire, un autre prend la relève. Le projet va prendre des contours différents de ceux jusque là présentés quant aux lieux, aux personnes et à la structure administrative, voire pédagogique. Toutefois, l’esprit et l’énergie que les parents fondateurs ont déployés vont demeurer et se transmettre chez les Ursulines. Elles feront certainement un succès de cette école pour garçons. Le premier objectif que tous s’étaient fixés au départ est atteint.

Il s’agissait de conserver intacte l’offre scolaire dans le Vieux-Québec. C’est fait.

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