La voici, la Déclaration.
Aujourd’hui, elle est toute nue. Dans quelques jours, elle sera habillée des courts textes explicatifs annoncés au cours de la journée. Ceux qui n’ont pas participé à son élaboration, aujourd’hui, pourront beaucoup mieux la comprendre lorsque ces textes seront joints.
C’est une déclaration de principes. Des principes issus du vécu. On n’a pas sorti ces principes-là d’un chapeau, on les a extraits des quinze recommandations que l’assemblée générale a formulées hier, jeudi.
Les quinze recommandations portaient sur des actions précises à poser. On peut probablement affirmer qu’elles constituent l’agenda que la société du Vieux-Québec souhaite voir appliquer dans l’immédiat. Mais les agendas passent, varient avec le temps. Les principes demeurent.
C’est précisément pourquoi les États généraux visaient à établir des principes. Des balises qui guideront les agendas pour les décennies à venir. Il faut des lignes claires, une vision pour pouvoir garder le cap à travers les changements de maire, de gouvernement, de technologie, de société, de fortune.
La réponse est là, dans la Déclaration. Bien sûr, elle ne dit pas si la rue St-Jean va être piétonne six mois par année ou s’il va y avoir des bancs public. Elle ne dit pas si le Red Bull Crashed Ice va être là durant dix ans ou s’il va disparaître cette année. Elle ne dit pas si les règles d’affichage commercial vont être élargies ou si les taxes vont diminuer. Ni s’il va y avoir trois hôtels de plus dans le quartier ou une épicerie fine dans la côte de la Fabrique. Si le niveau de bruit va baisser sur la rue St-Angèle.
Mais elle dit clairement à partir de quelle vision, de quelles balises les agendas des commerçants, des associations marchandes, des institutions, de la Ville et aussi, aussi de tous les résidants devront être pensés pour que le Vieux-Québec demeure vivant et habité. Longtemps, toujours.
La Déclaration, ce n’est pas l’affaire du CCVQ. Ce n’est pas l’affaire de la Ville. C’est vraiment l’affaire de tout le monde. Car tout le monde était là aux États généraux.
Alors on peut tous travailler en collaboration parce qu’on parle tous le même langage.
C’est le temps de passer à l’agenda.
Au premier rang de celui du CCVQ, faire signer la Déclaration par tous ceux qui l’ont rédigée, en collaboration durant les États généraux.