2013-01-11 – La Belle et la Bête

Ce n’est un secret pour personne que le CCVQ considère que le Red Bull Crashed Ice (RBCI) n’a pas sa place pour l’éternité dans le Vieux-Québec. Ce que subodorant, une journaliste de TVA a voulu savoir, vendredi le 4 janvier, ce que le CCVQ avait à dire quant à l’éventualité d’une reconduction du contrat entre Red Bull et la Ville, l’édition de mars 2013 étant la dernière du contrat actuel.

Cela a donné le reportage que voici, plutôt bien campé. Branché sur LCN, le Journal de Québec – convergence oblige – a aussitôt communiqué avec le CCVQ. Cela a donné l’article que voici, plutôt mal titré mais se rachetant quelque peu vers la fin.

Le FM93 a aussi appelé le CCVQ mais aucun extrait n’est disponible.

Question de ne pas risquer d’être mal compris à travers le filtre médiatique, le président du CCVQ a écrit la lettre que voici à monsieur Labeaume dès le samedi matin.

Jeudi le 10, de sa retraite en vacances, monsieur Labeaume répond au président du CCVQ.

On pourra constater que le maire de Québec ne compte pas trop sur le RBCI pour augmenter le tourisme à Québec. C’est d’ailleurs notre opinion.

Il désire plutôt faire plaisir à la population de Québec et des alentours qui converge alors dans «son» Vieux-Québec, qui «nous appartient à tous», dit-il.

D’emblée, monsieur le maire affirme qu’il se préoccupe de la qualité de vie des résidants du Vieux-Québec. Nous lui en savons gré et nous félicitons Gestev, organisateur du RBCI, de la qualité de ses efforts pour atténuer les inconvénients.

Nous sommes pleinement d’accord avec tous les objectifs de monsieur Labeaume. Nous différons d’opinion sur les moyens. Le RBCI, c’est un éléphant dans le salon.

A-t-on besoin d’un éléphant dans le salon pour faire plaisir à la foule ? Pourquoi ne pas amener une Angelina Jolie dans le salon ? C’est plus beau qu’un éléphant, ça prend beaucoup moins de place, c’est beaucoup moins compliqué à gérer et ça épate les gens autant, sinon plus.

Ce que l’on propose à monsieur le maire, c’est d’oublier l’éléphant et de choisir une vedette plus charmante et moins encombrante.

Et à cette proposition, il ne nous a pas encore répondu.

On aura beau atténuer les inconvénients, une patte d’éléphant ça reste une patte d’éléphant.

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