2013-04-09 – Hôtel-Dieu : dilemme et perplexité

Dilemme pour Réjean Hébert, ministre de la Santé. C’est lui qui doit prendre la décision, en se basant d’abord et avant tout sur des facteurs de technique et de pratique médicale.

Auxquels nous, humbles mortels, qui vivons et travaillons dans le Vieux-Québec, ne connaissons rien. Alors nous ne pouvons qu’attendre la décision qui sera, on l’espère, la meilleure.

Pour nous, une perplexité.

Car que croire des opinions contradictoires qui croisent le mot sur la place publique ? Les arguments pour le déménagement de l’hôpital à l’Enfant-Jésus sont connus : convergence des soins pour les maladies complexes, réduction des transferts de patients d’un hôpital à l’autre, facilité d’accès en automobile, plus grande liberté de construction à moindre coût, aucune entrave patrimoniale.

Mais les points de vue des opposants sont très convaincants, aussi.

Prenez connaissance de ce texte de Michel Vallières, médecin à l’Hôtel-Dieu. Puis, si vous ne l’avez pas déjà lu dans Le Devoir de ce matin, lisez celui de Paul Isenring, médecin, chercheur de renom.

Alors, ce dont la communauté du Vieux-Québec a besoin, absolument, c’est de réponses aux questions posées par ces deux messieurs.

Car si l’Hôtel-Dieu doit partir, pour de bonnes raison, eh bien qu’il parte. On sera d’accord. Et qu’on le remplace bien, très bien dans le Vieux-Québec, ce qui n’est pas facile.

Mais s’il devait partir pour les mauvaises raisons, jamais son remplacement ne sera heureux.

Cela deviendrait une autre de ces gaffes irréparables.

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