2014-04-11 – Branché ? Le Conseil de quartier ?

Bien… on va bientôt voir s’il est vraiment branché, notre Conseil de Quartier. Vous savez, le concept être branché, ça a bien évolué à travers les âges.

Il y a plusieurs siècles, on se branchait via le feu. D’une colline à l’autre, le jour, on se transmettait des signaux de fumée; le soir, des signaux de lumière. Signaux de guerre, signaux d’amour.

On sait tous qu’ici en Amérique, les autochtones communiquaient de cette manière mais ils n’étaient pas les seuls. Déjà, plus de 2000 ans avant Jésus-Christ, les Grecs pratiquaient la communication de boucane.

On criait aussi, de colline en colline. Ça requérait des bons crieurs. On s’époumonait. Mais la logistique était pesante et il suffisait que l’ennemi occise un ou deux crieurs de suite et la ligne de communication était brisée.

Alors on est passé au pigeon. Le pigeon voyageur. Pratique, un pigeon. Mais pas n’importe quel pigeon. Seul le pigeon biset est capable de retourner à son pigeonnier. On lui confiait des messages et, à la fin du 19e siècle, on lui confiait même des microfilms. Le pigeon, précurseur du drone d’aujourd’hui.

Vers 1830, on commence à utiliser le télégraphe électrique. En 1858 déjà, on traverse l’Atlantique par télégraphe. Puis, arrivent la radio, le télex. Et enfin le téléphone. Anecdote : au début du XXe siècle, du haut de sa chaire le curé déconseillait l’usage du téléphone. Ça brisait le lien de communication, disait-il.

Aujourd’hui, le téléphone multifonction, qu’on appelle «intelligent» sans réfléchir et que les Français, francophiles comme on les connait, dénomment smartphone, règne sans partage. Nous sommes tous branchés, ou presque.

Mais le Conseil de quartier dans tout ça ?

Peut-il être branché ?

Pour le savoir, suffit de participer à la réunion annuelle de notre Conseil de quartier (Détrompez-vous, ceux d’entre vous qui encore aujourd’hui, confondent Comité des citoyens et Conseil de quartier. Nous, c’est le Comité des citoyens, le CCVQ).

À cette réunion annuelle, on goûtera la présentation de Mireille Bonin, intitulée « Des conseils de quartier branchés pour une ville intelligente ». Avouez que là, on nage dans le génie. Des organismes branchés au sein d’une ville intelligente ! Waow !

Une ville intelligente ? Mais comment se fait-il, si la ville est intelligente, que les électeurs en démontrent si peu ? Mystère…

Mais peu importe, on va tout comprendre en écoutant Mireille Bonin. C’est mardi prochain le 15 avril à 19h15, à L’École des Ursulines comme d’habitude. Stationnement dans la cour. Voici l'ordre du jour.

Des élections

Comme lors de chaque réunion annuelle digne de ce nom, on élit des administrateurs. Ça vous tente de vous impliquer et d’influer sur le cours des choses dans votre milieu de vie ? GO !

Oh ! un Conseil de quartier n’a pas le pouvoir d’un conseil municipal, encore moins celui d’une Assemblée nationale. Mais il faut bien percer ses dents quelque part, non ?

Il y a des postes réservés aux dames, d’autres aux hommes. Pour tout savoir, tiens, cliquez ici. Puis quand vous saurez comment tout ça fonctionne, remplissez votre bulletin de candidature.

Vous serez candidat au branchement. Chanceux, va !

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