Benoît Bossé
Dans son éditorial du 29 septembre dernier, intitulé Et la vie dans le « Vieux »?, Robert Fleury dresse un bilan des récentes pertes de services aux résidants qui ont affecté le quartier au cours des dernières années. Il répète ce que le CCVQ clame depuis des années : les gens d’affaires profitent du décor sans contrepartie et laissent les inconvénients aux résidants et ce, avec la complicité des autorités municipales. Il arrive au même constat que le CCVQ, à savoir qu’il ne peut y avoir de quartier sans résidants et que ceux-ci ont besoin d’un minimum de services pour y demeurer. Il propose même certaines solutions que le CCVQ a également fait valoir lors de la révision du plan directeur. Il invite enfin les autorités municipales et les commerçants à se mobiliser, en concertation avec les résidants, pour assurer la viabilité du quartier.
C’est un éditorial à lire et à diffuser!
Oui, il reste encore de la vie dans le « Vieux », mais pour combien de temps encore? Combien de services devrons-nous encore perdre avant que nos élus se réveillent? Combien de festivals ou d’événements le quartier devra-t-il encore accueillir avant que d’être complètement saturé ? La survie du Vieux-Québec deviendra-t-elle un enjeu lors de la prochaine campagne électorale municipale ? À nous de faire pression pour qu’on ne nous oublie pas!