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Des
propositions rassembleuses en matière de transport en commun Mercredi 25 février 2004 -« Le transport en commun est
un service essentiel
» c’ est le principe directeur qui fonde les démarches du
Comité des citoyens du Vieux-Québec à l’égard du transport en commun, dans
son mémoire déposé à la Commission consultative. Il s’ensuit que les
transports en commun, comme l'éducation, la santé, les infrastructures routières,seront
à la charge de l'ensemble de la collectivité et qu’il faut exploiter la
complémentarité des modes de transport en permettant, par exemple, une plus
forte intégration de la tarification. Transport public et privé s’articulent : «Toutes les
mesures incitatives en faveur du transport en commun sont inefficaces si on ne
les complète pas par une série de contraintes que l'on applique en même temps
et de façons égales aux utilisateurs de véhicules automobiles. Le CCVQ
recommande donc que la Commission
consultative prenne des mesures contraignantes vis-à-vis des usagers de véhicules
privés, du moins dans les centres-villes : -respect des voies réservées
aux autobus et taxis,- pénalités ou taxes perçues par contrôle optique pour
les véhicules à passager unique pénétrant dans certains périmètres,-taxe
sur le prix du stationnement dans certains périmètres. A son avis, les mesures
les plus efficaces touchent l'usager de l'automobile dans sa capacité à se déplacer
sur le réseau routier. Pour éviter
la désaffection de nombreux usagers, la qualité du service sera améliorée
par un programme permanent d'éducation au civisme autant chez les opérateurs
que chez les usagers PROPOSITIONS CONCERNANT
L’ENSEMBLE DE LA RÉGION Le CCVQ
appuie l'orientation générale de la Ville : «augmenter à la fois
l'achalandage et le pourcentage des déplacement par transport collectif »,
ainsi que les trois stratégies retenues. En plus, il demande l’intégration
du parcours 7 au réseau Métrobus, la desserte des points d'arrivée des
voyageurs (gare Via Rail de Sainte-Foy et Gare du Palais), et le réaménagement
du terminus de la Place d’Youville sinon
sa sortie du Vieux-Québec. Le tramway est-il une solution d'avenir ? Étant
donné les caractéristiques de l'occupation du sol et
dans l’optique de complémentarité des modes de transport, l'implantation
d'un service de tramways constituerait
une solution idéale. Les voies de
chemin de fer actuellement en place devraient être utilisées. Qui doit
assumer les coûts du transport en commun ? Ils incombent à toute la collectivité :
financement par les gouvernements supérieurs complété par des contributions
autant de la part des usagers que des utilisateurs de véhicules particuliers.
Le CCVQ appuie les recommandations du rapport de M. Bernard Angers. Il affirme
aussi que les gouvernements supérieurs devraient
récompenser les citoyens de secteurs plus denses et utilisateurs réguliers
de transport en commun, à même le rapport d’impôt. La Ville pourrait grandement appuyer son argumentation auprès
des gouvernements par la modification de son schéma d'aménagement et la cohérence
d'un plan de zonage révisé afin d’augmenter la densité d'utilisation du sol
le long des grands axes de communication. PROPOSITIONS CONCERNANT
LE VIEUX-QUÉBEC L’accès au quartier ne peut y prévaloir sur le patrimoine
du quartier lui-même. Transport,
circulation et stationnement doivent être assujettis à la qualité de vie des
résidants et travailleurs du quartier et non l'inverse. En conséquence, il
faut donc privilégier le déplacement des piétons et des voitures personnelles
des résidants et des travailleurs du quartier.Il faut miser sur des services
adaptés de transport en commun, en orientant en ce sens l'attribution des
ressources et les moyens d'incitation et en imposant des contraintes particulières
à la circulation inutile ou de transit. Deux
dossiers sont prioritaires : celui
des autocars touristiques et la mise en place d'un service de transport
utilisant des véhicules non polluants et de petit gabarit (navettes) desservant
le centre ville et sa périphérie immédiate. Une troisième proposition complémentaire
est d'utiliser des voitures de taxi en mode collectif, que nous désignons comme
taxibus. .Autocars
touristiques :L'objectif
poursuivi est de réduire l'accès aux autocars touristiques dans le quartier en
contrôlant les voies qu'ils empruntent, leurs points de stationnement ainsi que
les lieux de transbordement des passagers Une série
de recommandations ont déjà été soumises à la Ville dans un Mémoire
d'octobre 2002 portant sur la « révision
du plan de circulation ».En vertu des pouvoirs acquis par modification
de sa charte, la Ville devrait adopter une réglementation établissant des règles
s'appliquant aux autocars touristiques, notamment sur les aspects suivants : les
trajets, l'arrêt et le stationnement, y compris la tarification pour le
stationnement de courte et de longue durées, aménager des stationnements périphériques;
instaurer, lors des grands événements, un service de transport en commun entre
les stationnements des centres commerciaux périphériques et le centre-ville,
tenir compte de la circulation des autocars et des camions de livraison qui
desservent les bateaux de croisière « en destination » au Terminal
de la Pointe-à-Carcy. .Navette centre-ville : En
complément à la mesure précédente, créer
un service de navettes, dans le Vieux-Québec et sa périphérie immédiate, véhicules
de petits gabarits qui desserviront les touristes et les résidants sur divers
circuits en boucles. Le Comité des Citoyens du Vieux-Québec appuie résolument
le dossier « Gestion intégrée des déplacements
dans le Vieux-Québec. Programme de démonstration en transport urbain. Etape 2-
Proposition détaillée- Mai 2003 » et croit en sa viabilité. Lors de la soirée d’information du 13 janvier, le CCVQ
s’est étonné que ce circuit ne figure pas dans la proposition de réseau structurant et
s’inquiète du devenir de ce projet écologique. .Taxibus : Nous « ressuscitons » une proposition soumise à
la Ville en janvier 2002, celle de faire appel aux entreprises de taxis de
l'agglomération et de mettre en place un service de taxis opérant en mode
collectif (taxibus) dans le Vieux-Québec.
Pour le CCVQ, l’avenir du transport en commun à Québec se
confond avec celui d’une collectivité viable dans son centre historique Source
Francine Lavoie
CCVQ 694-2116 |