2007-12-13
Conseil de quartier: c’est parti… ou presque !

Sept candidats, deux désistements, une élection à cinq, un candidat défait et quatre élus. Le Conseil de quartier est sur les rails mais le train ne peut pas encore rouler. Il lui manque quelques engrenages.

Reprenons. C’était journée d’élection, hier le 12. S’affrontaient les sept candidats déclarés convoitant les quatre postes réservés à ces messieurs. Le vote débutait à 15h mais la campagne électorale commençait à 19h en quelque sorte car ce n ’était qu’à ce moment que les candidats s’adressaient, pour la première et unique fois, aux électeurs dont une bonne soixantaine avaient déjà, au courant de la journée, passé par le bureau de scrutin pour ensuite s’éclipser sans demander leur reste.

En ouvrant la séance, le conseiller de la Ville en consultations publiques, André Martel annonce que deux des sept candidats se sont désistés. Dan Delaney et Jean Thérien ne sont plus sur les rangs. Il en reste cinq, dont quatre sur place. Discours, vote. Décompte des 90 bulletins. Suspense. Résultat : Jean Francis Strayer est éliminé.

Ainsi donc, Serge Béhar, Louis H. Campagna, Daniel Deraîche et Rénald Goulet joignent Geneviève Roy, Françoise Sorieul et James Monti, déjà élus par acclamation, pour former une partie du Conseil d’administration (CA) du Conseil de quartier. Une partie seulement car il reste deux postes à pourvoir parmi ceux réservés à ces dames.

Il existe deux moyens à la disposition du CA pour combler ces postes. Déclencher une élection ou coopter deux personnes directement. Si cooptation il y a, les cooptés sont membres du CA jusqu’à la prochaine réunion annuelle de l’Assemblée générale. Si par contre il y avait une démission parmi les sept élus d’ici cette prochaine réunion annuelle, alors il faudrait aller en élection hâtive car les règlements interdisent la présence de plus de deux cooptés sur les rangs du CA. L’élection porterait alors sur les trois postes. Soit dit en passant, les cooptés ne peuvent occuper de fonction d’officier du CA, président, trésorier ou secrétaire.

Mécanique à compléter

Il manque des engrenages, disions-nous. Les deux postes non pourvus en sont un mais les plus importants sont les nombreux éléments légaux et administratifs à compléter avant que le Conseil de quartier puisse vraiment opérer. André Martel fournit assistance aux nouveaux élus dans ces démarches. Ces derniers doivent notamment s’élire un président – une présidente ? – et les autres officiers.

Tout ça nous mène à quelque part, fin janvier, avant que le CQ dresse son plan d’action et son agenda. D’ici là, il nous annoncera qui le présidera. Ce sera intéressant. Hier, le conseiller Jacques Joli-Cœur, présent, saluait une fois de plus la démocratie en action. Et le président du CCVQ célébrait en quelques mots l’élection : «Désormais, nous serons 18 au lieu de neuf à veiller aux intérêts du quartier. C’est parfait !»

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