2008-06-03 – Services de proximité : la Ville enquête
Cela fait des années que l’on déplore la lente mais continuelle érosion des commerces de proximité dans le Vieux Québec. On peut s’en plaindre mais il y a deux importantes questions auxquelles il faut répondre :
- Quelle est la situation exacte des commerces de proximité dans le Vieux-Québec ?
- Comment la situation se compare-t-elle à celle des autres quartiers ?
C’est à partir des réponses à ces deux questions que l’on pourra déterminer l’action à engager. Or on connaîtra la réponse à la première question assez vite car la Ville débute une enquête auprès des résidants, des travailleurs et des visiteurs du quartier. Trois questionnaires différents seront ainsi distribués.
- Des résidants, on veut connaître leurs perceptions de l’offre commerciale du quartier. Prenez connaissance du questionnaire qui sera distribué à toutes les portes du Vieux-Québec d’ici la fin de la semaine. Lisez aussi le communiqué de la Division de la gestion du territoire expliquant le geste de la Ville.
- Les besoins commerciaux des travailleurs sont souvent assez proches de ceux des résidants. Ils ont besoin, près de leur travail, d’aller porter des vêtements chez le nettoyeur, d’acheter des médicaments ou de s’approvisionner avant de retourner à la maison. Les questionnaires seront envoyés aux employeurs, pour distribution à leurs employés.
- Les visiteurs se font aussi questionner, quoiqu’on se doute bien que leurs besoins sont plutôt différents de ceux des résidants. Mais l’enquête cherche à améliorer la qualité de l’ensemble de l’offre commerciale, pas seulement les services de proximité. Ne confondez pas visiteur et touriste. Un visiteur vient de près : Ste-Foy, St-Ferréol, Pintendre. Un touriste vient de loin : Montréal, Paris, New-York, Tokyo. C’est la distance qui détermine ce statut, en l’occurrence, 40 km.
C’est pas le premier questionnaire qu’on vous demande de remplir. Le CCVQ a procédé à des enquêtes assez approfondies en 1991 et 2002. Mais c’est la première fois que la Ville prend elle-même l’initiative. Alors, à vos crayons !
La réponse à la seconde question ? Plus tard.