Elle est baptisée L’École Hébert-Couillard et Guy Bouchard est son directeur général. Voilà qui complète aujourd’hui, avec la sélection du site en avril, les éléments vitaux de l’École. Et déjà, largement plus d’une centaine de lettres d’intention d’inscription sont parvenues à la Coalition. L’École vit, elle vivra longtemps.
La Coalition a donc atteint son objectif, remplacer St-Louis-de-Gonzague lors de son départ en 2010. « Les trois écoles, St-Louis-de-Gonzague, l’École des Ursulines et le Petit Séminaire, dont la complémentarité est exceptionnelle, travaillaient en étroite collaboration, » explique Guy Bouchard. « Le départ de l’une menaçait la survie des deux autres. L’équilibre était rompu. J’ai posé ma candidature au poste de directeur général pour conserver une œuvre éducative complète dans le Vieux-Québec. C’est là ma principale motivation. »
Il ajoute que Québec est une ville du Patrimoine mondial, un quartier habité, et que dans un quartier «ça prend une école». C’est exactement la vision du CCVQ et c’est pourquoi il a donné son soutien le plus complet à l’action de la Coalition.
Guy Bouchard débutera son mandat en août 2009, soit un an avant l’ouverture de la nouvelle école. Il est éminemment qualifié pour occuper ce poste. Ancien élève de l’école St-Louis-de-Gonzague, il détient une solide connaissance du milieu des écoles privées, occupant depuis 2002 le poste de coordonnateur des services à l’enseignement secondaire à la Fédération des établissements d’enseignement privés (FEEP). Il a été directeur général de l’École des Ursulines du Québec pendant quatre ans, au cours desquels la collaboration entre les trois écoles du Vieux-Québec a été au centre de ses préoccupations. Pleinement impliqué dans l’avancement du programme d’éducation internationale, il a aussi enseigné les mathématiques au Petit Séminaire de Québec dont il a été directeur des études de la section secondaire.
Ce nom fut proposé au Conseil d’administration de la Coalition qui fut séduit par sa résonance historique. Le nom Hébert réfère au premier habitant du site de l’École. Quant à Couillard, il s’agit de Guillaume Couillard qui a vendu ses terres à Mgr de Laval pour fonder le Petit Séminaire de Québec. Deux rues du Vieux-Québec – qui n’en forment qu’une seule, de fait – sont nommées d’après ces deux pionniers.
On est maintenant tenté de dire, avec un site, un nom, un directeur général, des professeurs qui offrent leurs services et beaucoup de lettres d’intention d’inscription, que l’affaire est dans le sac. Et on risque peu de se tromper. Mais il reste un élément important, le financement.
La Coalition est sur le point de lancer une campagne de financement qui vise principalement à combler les besoins pour la première année d’opération, durant laquelle le Ministère de l’éducation ne paie aucun per capita, selon la coutume, en attendant que toute nouvelle école privée fasse ses preuves.
Les preuves seront fournies. Guy Bouchard et son équipe y verront.