Alors on monte. Pour les patineurs, l’idée c’est de descendre le plus vite possible. Pour les riverains du circuit, l’idée c’est de monter le plus vite possible… vers le confort. La montée vers le confort est aussi à-pic que la piste de glace.Mais c’est évident qu’on n’atteindra jamais le sommet. Le sommet du confort, ce serait la disparition du Crashed Ice et là-dessus, on n’a pas le contrôle. Tant que la mairie va le vouloir, on va l’avoir.
C’est limpide. Le Red Bull Crashed Ice est un événement trop pesant pour le fragile milieu urbain sur lequel il s’appuie et le sera toujours. Une fois aux trois ans dans la côte de-la-Montagne, ça pourrait être évalué. À chaque année à cet endroit, c’est trop.
Cela dit, que penser de tout ce que Gestev – et un peu la Ville – a fait pour soulager les riverains. Beaucoup de bien. Ça ne change pas notre position sur l’excès de poids du Crashed Ice mais c’est clair que son obésité a bien réagi à la cure d’amaigrissement. Comme toute cure du genre, ça prend de la volonté et des efforts. Le CCVQ salue cette volonté et les résultats obtenus. Merci.
La plupart ont été annoncés le 11 juin. À ceux-ci s’ajoutent les éléments suivants :
Le circuit s’enfonce un peu plus sur la Place de Paris et surtout, l’aire spectateurs recouvre maintenant l’ensemble de la Place et aussi, la Batterie Royale. Consultez la carte.
Dès aujourd’hui, un bureau spécifiquement consacré aux relations avec les résidants est en opération. Situé sur le quai Chouinard, c’est à cet endroit que les résidants iront chercher vignettes et autres éléments permettant de gravir la pente abrupte du confort. Marie-Hélène Montpetit et Marc-Olivier D’Amours de Gestev y assurent le service, tant en personne que par téléphone ou courriel. Notez leurs coordonnées.
Le Bureau des grands événements de la Ville s’affaire actuellement à faire approuver par le Comité exécutif toutes les mesures relatives à la circulation, au stationnement, à l’enlèvement des ordures, etc. qui ont été annoncées hier soir mais que nous ne publierons qu’une fois officiellement approuvées.
Le soir de la compétition, les riverains auront le privilège d’être accueillis sur une plate-forme qui leur est réservée, face au 72 de la côte. Laissez-passer au bureau du quai Chouinard. On servira du Red Bull, notamment ;-)
C’est bien connu, les gens se foutent des compétiteurs, ils ne s’intéressent qu’aux gagnants. L’effort, bof ! La victoire, yesssssss ! La médaille d’or des accommodements – raisonnables – accordés aux riverains, c’est le déplacement de la piste de l’autre côté de la côte de la Montagne. Un gros désengorgement qui arrange aussi tous les banlieusards motorisés qui montent et descendent la côte chaque jour.
La médaille d’argent, la réduction de deux semaines du temps total.
La médaille de bronze, la réduction du nombre de génératrices.
Certaines méchantes langues disent que Régis Labeaume et Louis Germain devraient prendre part à la descente des journalistes, le vendredi. Dans la même cohorte évidemment. Là, il n’y aura pas de médaille.