Ça, c’est la devise des trois Mousquetaires. Ça pourrait aussi bien être celle de la Table de concertation du Vieux-Québec. Tous pour le Vieux-Québec, le Vieux-Québec pour tous.
Les media vont vous communiquer toutes sortes de choses suite à la conférence de presse tenue par Julie Lemieux, jeudi le 28, pour présenter un rapport d’étape sur l’activité de la Table depuis septembre dernier et les actions qu’elle propose.
Mais ils ne vous diront pas l’essentiel.
L’essentiel est contenu dans le nom de la Table. La concertation. La concertation qui est la clé du succès qu’on est très confiants d’atteindre.
Cette concertation, elle a commencé lors des États généraux du Vieux-Québec qui ont réuni sur deux ans, dans un extraordinaire esprit de collaboration, toutes les forces vives du Vieux-Québec.
Et quand on dit toutes les forces, c’est vraiment toutes. 144 personnes réunies en octobre 2010. Allez voir ici qui était là. Il ne manquait vraiment personne.
Tous ces gens ont pris connaissance des résultats des deux ans de recherches menées sur les quartiers historiques en général et sur le Vieux-Québec en particulier.
Et on a tenu un sommet, oui, un vrai sommet de deux jours complets au terme duquel tous se sont entendus sur huit principes devant guider les actions que tous et chacun posera désormais dans le Vieux-Québec. Actions dans tous les domaines sans exception : plaisirs, affaires, administration, vie quotidienne.
Dans la foulée des États généraux, afin de traduire ces principes en actions, la Ville décide de mettre sur pied la Table de concertation du Vieux-Québec. Bonne nouvelle, on sait maintenant que c’est un organisme permanent.
C’est là que l’indispensable concertation se poursuit. Évidemment, efficacité oblige, les participants ne sont pas aussi nombreux que lors des États généraux. La Table en compte 18.
Mais ça marche.
Et ça va marcher de mieux en mieux. Parce que les gens apprennent à travailler ensemble, à mieux comprendre les phénomènes, à identifier les objectifs à travers des signaux qui apparaissent parfois contradictoires.
On n’est qu’au tout début du plan d’action. Il est tout jeune, le plan, il est adolescent. Sans boutons.
Et quand il s’agit d’agir, la responsabilité n’incombe pas seulement à la Ville. Les institutions, les commerçants et les résidants, oui les résidants, ont tous des obligations à assimiler.
Et des plaisirs, des gratifications à récolter.
Tous pour le Vieux-Québec, le Vieux-Québec pour tous, résidants, commerçants, travailleurs, visiteurs et touristes. Un rêve ? Regardez ce qui est écrit en haut de cette page. «Le rêve précède toujours la réalité».
La population du Vieux-Québec a baissé depuis 2006, de 500 personnes. On vous l’avait annoncé le 27 mars 2012. C’est platte, évidemment. Mais ce n’est peut-être pas la catastrophe redoutée. On s’affaire actuellement à qualifier les départs. Qui ? Pourquoi ? Certaines hypothèses permettent de croire qu’il ne s’agit pas là d’une tendance lourde. Nous y reviendrons.
Par contre, le sondage mené auprès de 433 résidants permet les plus grands espoirs. En voici les faits saillants. On vous en dira plus long ultérieurement. Des actions seront prochainement menées pour approfondir certaines données dont l’interprétation est plus délicate.
Julie Lemieux a dressé un portrait plutôt positif en conférence de presse et il ne s’agissait pas d’un discours jovialiste. Une des première choses à faire, c’est abattre les mythes, les illusions qui faussent la perception qu’ont les habitants de la ville de Québec quant à la vie quotidienne dans le Vieux-Québec. Et qui même, parfois, faussent aussi celle de certains résidants du quartier.
Lors de la conférence de presse, Marc Dallaire, directeur général du Collège François de Laval – encore affectueusement appelé Petit Séminaire de Québec – et résidant du Vieux-Québec, était appelé à parler de son expérience de vie dans le quartier.
Lisez son court discours. Convaincant. Tout le contraire du chialeux. Un gars de concertation.