Avez-vous, tout comme nous, aperçu dernièrement un étrange petit autobus qui sillonne les rues de notre quartier plusieurs fois par jour? Eh bien, il semble s’agir de la navette écologique que le CCVQ réclame depuis fort longtemps !
Cet autobus, conçu et fabriqué en Europe, fonctionne à l’électricité. Il peut accueillir 20 passagers. On le voit circuler du lundi au vendredi de 8h30 à 15h30 sur un parcours qui relie l’hôtel de ville et le carré d’Youville.
Comment fait-on pour y monter ? Rien de plus facile : en apercevant l’autobus, on fait un signe au chauffeur, qui s’arrête dès que possible et nous offre de monter à bord tout à fait gratuitement. Bref, une raison de plus pour mettre le nez dehors et contempler notre joyau du patrimoine mondial. Bravo à l’administration municipale. Qu’elle poursuive sur cette lancée !
David, c’est bien connu, n’avait qu’une petite fronde. Mais il savait la manier. On connaît le résultat. Goliath trône encore au sommet du podium des vaincus célèbres de l’Histoire.
La fronde aujourd’hui, c’est l’Internet. Internet c’est petit, ça coûte pas cher, ça tourne vite, ça va loin et ça peut être meurtrier. Ça peut aussi être créateur. Un site Internet comme MursMurs peut être un puissant facteur de changement.
MursMurs a traduit pour vous un texte du célèbre chroniqueur du New York Times, Thomas Friedman, publié le 16 mars. Ça raconte l’histoire d’un David d’aujourd’hui.
Lorsque vous aurez fini de lire la chronique de Friedman, transposez dans notre Québec ce qui s’est passé au Texas. Songez à ce qu’on peut accomplir par l’intermédiaire de ce site, MursMurs. Puis venez collaborer. L’éditeur du site vous attend, avec vos idées et votre énergie qui peut transporter les montagnes.
Ben oui ! On a jamais été aussi Vieux, consacrés que nous le sommes maintenant que notre désignation officielle passe de «Arrondissement historique de Québec» à «Arrondissement historique du Vieux-Québec».
C’est qu’on a de la concurrence depuis les bienheureuses fusions. Québec compte désormais quatre quartiers historiques. Charlesbourg, Beauport et Sillery ont, eux aussi, des cheveux gris. Alors notre arrondissement historique n’étant plus seul on l’a appelé Vieux, par respect. Pour souligner sa préséance, son droit d’ainesse, ses quatre cents années.
Par souci d’histoire.
Longue vie, Vieux-Québec !
Une coalition toute neuve et en processus de développement s’élance pour protéger l’accès au littoral du fleuve dans toute la région de la région de Québec. Accès Saint-Laurent Beauport, le GIRAM, l’ACPM ainsi que Héritage Québec forment le noyau de la coalition.
Ces organismes ont invité le CCVQ ainsi que le Comité NDVVP à discuter les termes du communiqué à diffuser au médias. Roger Bertrand et Denis L’Anglais ont participé à la réunion. Ils ont jugé l’initiative intéressante et le sujet sera amené à une prochaine réunion de l’exécutif pour prendre position quant à un appui formel à la Coalition.
Prenez connaissance du communiqué de la Coalition, diffusé ce matin.
En décembre 2006, le président de la Société historique de Québec (SHQ), Roger Vallières, annonçait qu’à la suite d’un avis de la Société de développement des entreprises culturelles du Québec (SODEC), la SHQ devait instamment quitter ses locaux, situés maison Paré, Côte de la Montagne, et trouver un nouveau toit.
Du même souffle, M. Vallières soulignait qu’il s’était adressé à la Ville de Québec en lui demandant de l’aider à se relocaliser. Sans attendre, le Conseil du CCVQ répondait à l’appel et s’adressait, lui aussi, à l’administration municipale en lui demandant de se porter au secours de la SHQ. Heureusement, il semble que l’appel ait été entendu, puisque la SHQ a trouvé un nouveau toit, au 1070 de la rue de la Chevrotière, immeuble déjà occupé par le Morrin College et Les Violons du Roy successivement.
Le Conseil du CCVQ se réjouit de l’action de la Ville, qui a montré qu’elle considère l’importance de la SHQ, cet acteur de premier plan pour le développement de la conscience historique du Vieux-Québec, tout comme de ses environs.
Le première condition, pour réussir à prendre la bonne décision, c’est d’être informé. La première condition, pour réussir à appliquer la bonne décision, c’est d’être le patron.
Quand il s’agit du fleuve, le Québec n’est pas le patron. Peu importe son degré d’information, c’est pas lui qui calle les shots, comme on dit à Paris. On se l’est fait brutalement rappeler avec l’Agora, enfoncée dans la gorge de la Ville, du Port, de Parc Canada, du CCVQ, du CMSQ, alouette...
Prenez connaissance d’un très intéressant document, rédigé par le géographe Léonce Naud, sur les rapports, depuis des siècles, entre savoirs et pouvoirs dans la prise de décisions relatives au fleuve St-Laurent. Vous comprendrez aussi comment la conquête nous a sédentarisés.
On parle beaucoup du cadeau de la France à la Ville de Québec pour son 400e. Les québécois désinformés ont déjà refusé un cadeau, le réaménagement de l’îlot Fleurie, en n’y voyant qu’un escalier mégalomane... Quelle pitié ! Mais bon, c’est du passé. On verra plutôt le réaménagement du Musée de la Francophonie.
Mais il est un cadeau que la France peut nous faire sans même qu’elle ait à le faire approuver à Matignon ou à l’Élysée. Ce cadeau? Une inspiration pour la modernisation des mentalités et l’écologisation des transports. Prenez connaissance de ce que la mairie de Paris fait pour changer les habitudes de transport dans la capitale française. Mutadis mutandis pour tenir compte des différences de climat et de densité de population, la mairie de Québec pourrait s’en inspirer. Un vrai beau cadeau, non?
Y a-t-il encore quelqu’un qui ne sait pas ce qu’est le Red Bull Crashed Ice? Au cas où, précisons d’emblée qu’il s’agit d’une course casse-gueule, en patins à lames, sur une piste temporaire en glace artificielle qui part du Château Frontenac pour aboutir, 500 mètres plus loin et 80 mètres plus bas, sur la place de Paris. Cardiaques tuberculeux ostéoporosés, s’abstenir ! La suite.
Importante assemblée d’information, ce soir, sur cette hallucinante – le terme n’est pas exagéré – compétition sportive. Rendez-vous à 19h30, au Musée de la civilisation. Compte-rendu complet sur ce site, après la réunion.
Jean-Pierre Blackburn, le ministre fédéral dont dépend l’administration portuaire de Québec, s’est félicité aujourd’hui, lors de la conférence de presse tenue pour dévoiler le concept d’aménagement de la Pointe-à-Carcy, d’avoir été à l’écoute de tous les intervenants dans le dossier et d’avoir livré la marchandise, agora comprise, en collaboration avec tous.
Mais dans l’esprit de tous les gens présents, la décision du fédéral d’y maintenir l’agora a été prise unilatéralement et enfoncée dans la gorge de l’administration du port, de la Ville de Québec, de Parcs Canada, pour ne nommer que ceux-là, y compris le Conseil des monuments et sites et le CCVQ. Chacun est resté poliment muet, nourrissant ses arrières pensées.
Questionné sur cet unilatéralisme le ministre Blackburn n’a pu que répondre qu’il fallait prendre rapidement une décision car sinon, la Pointe-à-Carcy n’aurait pas été prête en temps pour les Fêtes de 2008. Or, sa décision d’écarter le concept retenu précédemment – qui excluait l’agora – a causé huit mois de retard dans l’exécution des travaux.
Prenez connaissance du communiqué de presse émis aujourd’hui par le CCVQ
Dans La Presse de ce jour, Martine Bouliane rapporte les propos de Pierre Boulanger, président-directeur général de la Société du 400e : la fête de Québec, en 2008, touche bien plus que les résidants de cette ville. Difficile d’ores et déjà d’estimer le nombre de personnes d’ici et d’ailleurs qui prendront part à la fête. « Pour que ce soit un succès, il faut que les gens d’ici, de Québec, embarquent », croit M. Boulanger qui précise que la Société se penchera début 2007 sur les 232 projets soumis par le grand public et qui s’incorporeront à la programmation actuelle. La suite.