2010-09-30 – Circulation, déception

Hier soir, 29 septembre, réunion du Conseil de quartier. À l’ordre du jour, Circulation, démarche de travail proposée. Parfait, depuis le temps qu’on l’attend cette démarche, enfin, la voici ! Mais voilà, démarche, il n’y a point encore. Chagrin.

On l’esquisse à peine, ladite démarche. Depuis presque trois ans que le Plan directeur est adopté, les 17 mesures de circulation proposées n’ont pas fait l’objet d’analyse par les services de la Ville. Pas le temps et pas de ressources, dit-on. De surcroît, le nouveau Plan de mobilité durable ne propose rien de spécifique pour le Vieux Québec – surtout pas au sujet des autocars touristiques, qu’on ignore complètement – si ce n’est le prolongement de la ligne Écolobus.

Il a dit...

Marc Des Rivières, le Directeur des Transports de la Ville, propose une démarche cas par cas. On identifie les problèmes, on évalue les solutions possibles aux plans technique et légal. Lorsque les solutions passent le test technico-légal, on les priorise. Puis, étude d’un seul cas à la fois par les services concernés de la Ville en concertation avec le Conseil de quartier. Démarche administrative impeccable, by the book.

Il faut se concentrer sur le possible, dit Marc Des Rivières, sur ce qui est susceptible d’obtenir l’adhésion du plus grand nombre de personnes concernées. Cette démarche a donné de bons résultats dans d’autres quartiers, souligne-t-il, et on ne peut faire plus à cause des effectifs réduits de la Ville.

Ouais. Les plans directeurs, kossadonne, dirait Yvon Deschamps.

Ils ont dit...

Les réactions ne se sont pas fait attendre. Les problèmes sont déjà connus en grande partie depuis le Plan directeur, disaient les uns. Les mesures qui ne coûtent rien pourraient être prises tout de suite, disaient les autres. Le suivi de l’application des quelques mesures déjà prises – lors des grands événements, notamment – est insuffisant, dénonçaient les uns et les autres.

Marc Des Rivières citait la diminution du nombre d’autocars dans le VQ pour illustrer les progrès accomplis, tout en attribuant cette baisse à… la récession économique. Faudrait-il une bonne crise durable pour régler les problèmes de circulation ?

Dans la vie, il faut toujours faire contre mauvaise fortune, bon cœur. Denis L’Anglais, président du Conseil de quartier, a donc proposé la formation d’un comité ad hoc pour enfanter une démarche concrète. En font partie :

  • Benoit Bossé, du Conseil de quartier
  • Michèle Dumas, citoyenne
  • Christine Gosselin, citoyenne
  • Maxime Lapointe, du service des transports de la Ville
  • Margo Ménard, du Conseil de quartier
  • André Martel, du service des relations avec les citoyens de la Ville
  • Françoise Roy, du service de la gestion du territoire de la Ville.

La prochaine rencontre sera convoquée dès que Maxime Lapointe aura fait un état de la situation actuelle au regard des statistiques connues lors de l’élaboration du Plan directeur.

Le but de cette première rencontre est d’établir la liste des problèmes à régler et de les prioriser. Case départ ? On n’aurait pas cru y être.

Et de plus, il n’y a ni obligation de résultat ni échéancier. Ça laisse songeur.

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