Pendant trois semaines et jusqu’à ce mercredi 15 décembre, la majeure partie de l’équipe de MursMurs était en vacances. La bourdonnante salle de rédaction de notre influent media était donc fortement au ralenti. Certains sujets de grand intérêt ont ainsi été escamotés, comme par exemple les actions que posent New York, Paris et Montréal quant aux résidences de tourisme, tant légales qu’illégales. Nous y reviendrons, évidemment.
À l’approche de la grande fête annuelle de la consommation, les esprits de la nation se détournent des affaires, irrésistiblement attirés par les plaisirs et les partys. MursMurs ne tentera pas de vous arracher à ce divin tourbillon et, demeurant discret, vous laissera, haletants, vous y consacrer entièrement jusqu’au 3 janvier 2011.
Recevez aujourd’hui nos souhaits les plus sincères de plaisirs amoureux de toutes gammes en cette période faste. Et enfin, notre souhait particulier : Un Vieux-Québec vivant et habité, pour les siècles des siècles.
Amen.
L’enfer, me disait souvent ma mère, est pavé de bonnes intentions. Et c’est ainsi que, le 22 novembre dernier, mu par de louables et nobles intentions, j’écrivais dans MursMurs une petite nouvelle pour annoncer, sur un ton badin et tendant vers l’allégorique, la tenue du Marché de Noël allemand dans le Vieux-Québec.
Mais on ne mesure pas toujours la portée de ses mots auprès de certaines personnes. L’évocation de l’invasion allemande de 1939 pour mettre en valeur le Marché de Noël allemand a touché des aires encore douloureuses chez certains de nos concitoyens d’origine allemande. Bien involontairement, je les ai blessés.
Je le regrette et m’en excuse auprès d’eux.
Louis Germain
Du 4 au 31 décembre, c’est sous le thème des Noëls passés, présents et futurs que vous êtes invités à célébrer l’évènement de Noël.
Les activités se dérouleront sur trois secteurs de la Basse-Ville et seront concentrées les fins de semaine. Les Noëls d’antan seront célébrés dans le Petit-Champlain et la Place Royale, avec des chorales, des évènements musicaux, des photos d’antan en format géant et un grand sapin illuminé de chandelles à Place de Paris. Retournez en 1842 et laissez-vous guider par Charles Dickens dans les rues de Québec en faisant le tour guidé Noël au temps des carrioles, ou découvrez des facettes historiques et anecdotes en participant au Géorallye du temps des fêtes. Les Noëls du présent s’installeront au Marché du Vieux-Port, à l’Espace 400e et à la Gare du Palais avec un marché de Noël, une exposition de crèches géantes, des glissades, un labyrinthe enchanté et un sapin de développement durable. Vous êtes de plus invité à déposer votre souhait à l’arbre magique en vous procurant un coupon chez les commerçants du secteur. C’est le Nouveau Saint-Roch qui nous permettra d’imaginer les Noëls du futur avec rien de moins qu’un sapin technologique et une parade de jouets qui fera l’envie des grands et des petits. La bibliothèque Gabrielle-Roy sera le théâtre de nombreuses activités, dont des contes et des expositions.
Pour consulter l’ensemble des activités et pour avoir plus de détails sur ces dernières, nous vous invitons à vous rendre sur le site QuébecAdabra !
Joyeuses Fêtes à tous!
Un cadeau de Noël pour tous : un service gratuit de navette pour vous déplacer tout au long de ce parcours.
Lors d’une réunion du comité externe de la ville de Québec, arrondissement de La Cité-Limoilou, tenue spécifiquement à cet effet mardi, les membres ont pu faire le point sur les trois années de réalisation de la stratégie de développement et de gestion des établissements d’hébergement touristique du Vieux-Québec : actions, objectifs, résultats souhaités et résultats obtenus, partenaires, etc.
Une seconde invasion teutonne va s’abattre sur le Vieux-Québec, début décembre. La première, l’an dernier, a laissé des traces profondes. Plein de «victimes» ont succombé, heureuses de se laisser vaincre par les attraits d’un marché de Noël à la sauce allemande.
C’est la communauté allemande de Québec qui, pour la seconde année, organise cette fête commerciale et culturelle, à la cathédrale Holy Trinity. Une bouffée d’air différent, un brin exotique, en ce début décembre où les touristes se font rares dans une ville plutôt homogène.
Elle n’est tout de même pas ethniquement monolithique cette ville. Quelques pierres de ses fondations sont d’origine germanique et exhaleront cette saveur toute particulière dans un marché public ouvert durant deux fins de semaine complètes de décembre. Ainsi, de 16h le vendredi 3 à 17h le dimanche 5, puis de 16h le vendredi 10 à 17h le dimanche 12, vous pourrez acheter des cadeaux originaux, amuser vos enfants à l’intérieur de la cathédrale tout en savourant les spécialités allemandes servies sur place.
Et pour les mélomanes, une série de concerts, un à chacun des six jours de l’invasion, permettra d’ajouter les plaisirs de l’oreille et de l’âme à ceux du portefeuille et de l’estomac.
5$ pour 24 heures, c’est une aubaine, non ? On peut stationner à Chauveau pour cette petite somme à partir de 16h, tous les jours.
Sur semaine, suffit de décoller pour 8h le lendemain. En fin de semaine, c’est le farniente automobile. Si vous entrez au parc auto Chauveau à 16h le vendredi, vous pouvez laisser votre auto roupiller jusqu’à 16h le samedi. Même chose de samedi 16h à dimanche 16h. Bien entendu, si vous stationnez à 16h dimanche, votre voiture doit sortir de sa torpeur dès 8h lundi.
La Société Parc Auto, grâce aux interventions de l’Association des gens d’affaires de la rue St-Jean – Claudette Bhérer a négocié ça – nous accorde cet avantage jusqu’au 30 avril. Merci !
On peut perdre le nord n’importe quand, n’importe où dans la vie. Et Dieu sait combien de gens se sont perdus dans les rues tortueuses des centre-ville historiques ou, bien pire, dans les méandres des dialogues de sourds.
Grâce aux satellites artificiels, on peut maintenant avoir un GPS sous le museau lorsqu’on cherche son chemin dans un centre-ville historique. Mais un GPS est de bien pauvre utilité pour s’extirper d’un dialogue de sourds.
Alors comment ne pas se perdre dans la conversation ? Quel est le GPS pour atteindre la fructueuse discussion ? Simple : des concepts clairs, des explications précises, concises et tout ça de préférence écrit, pour référence.
C’est exactement ce qu’on vous fournit aujourd’hui. Un GPS pour bien comprendre la Déclaration formulée lors des États généraux, le 29 octobre. Ce jour là, après deux ans de travaux et trois jours d’échanges, on a adopté une vision commune en huit principes. Huit petites phrases de deux lignes. Les principes, c’est tellement fondamental.
Facile de s’obstiner et de se perdre dans les méandres quand on discute des principes sans pouvoir saisir toute la signification bien entassée dans ces quelques mots. Le 29 octobre, on vous avait promis «la viande autour de l’os». La voici. Les quelques lignes des principes adoptés le 29 sont accompagnées de quelques paragraphes qui vous en révèlent toute la signification. Quatre petites pages en tout.
Un GPS à principes… Faudrait breveter ça, non ?
Allez, prenez connaissance de la Déclaration commentée et discutez-en, sans égarement.
En ces jours troubles où les soupçons pèsent lourdement sur l’ensemble de la classe politique, pourquoi ne pas venir vous plonger dans une atmosphère politique transparente et rafraîchissante ?
Au Conseil de quartier, pas d’enveloppes brunes, pas d’octroi de contrats aux amis, pas de parrain, pas de filous. Que d’honnêtes citoyens qui font de la politique gratisse, désintéressée. Comme certains politiciens professionnels d’ailleurs, qui se fendent en quatre à pas cher de l’heure mais dont le zèle est noyé dans le tapage médiatique autour des véreux.
Tout ça pour vous convier à la réunion du Conseil de quartier, à 19h ce soir aux Ursulines. On va y jaser notamment du PPU Colline parlementaire, des candidatures aux postes vacants du Conseil, des États généraux du Vieux-Québec – tiens, tiens –, de circulation et aussi de résidences de tourisme. Voici l’ordre du jour complet.
C’est d’ailleurs la meilleure occasion qui vous est offerte de rencontrer notre conseillère municipale, Anne Guérette. Ne manquez pas ça !
La voici, la Déclaration.
Aujourd’hui, elle est toute nue. Dans quelques jours, elle sera habillée des courts textes explicatifs annoncés au cours de la journée. Ceux qui n’ont pas participé à son élaboration, aujourd’hui, pourront beaucoup mieux la comprendre lorsque ces textes seront joints.
C’est une déclaration de principes. Des principes issus du vécu. On n’a pas sorti ces principes-là d’un chapeau, on les a extraits des quinze recommandations que l’assemblée générale a formulées hier, jeudi.
Dans l’excitation du moment, on garroche souvent «historique» pour qualifier un événement ou un discours. Les États généraux du Vieux-Québec, est-ce historique ou anecdotique. Ou ni l’un ni l’autre ? Pour éviter que cette lancinante question vous empêche de dormir, en voici la réponse.
Façon de parler, évidemment. La séparation de l’Église et de l’État, c’est inscrit dans la constitution du CCVQ et la constitution, nous du CCVQ en tous cas, on la respecte religieusement.
La « grand’messe », c’est la phase III des États généraux. Depuis le temps qu’on en parle, on arrive enfin à ce moment qu’on prépare assidûment depuis deux ans. Ça se passe les 27, 28 et 29 octobre prochains, au Musée de la civilisation.
Aujourd’hui, on publie le Cahier du participant. C’est ça l’événement. Il contient la programmation détaillée, la description des enjeux et un résumé de notre rapport de recherche. Allez lire ça. Vous apprendrez plein de choses intéressantes sur le Vieux-Québec. Vous ne vous ennuierez pas.
On est plein d’espoir pour la suite des choses. Bonne fin de semaine. Vous avez trois jours pour méditer sur le Cahier du participant. Et pas besoin de participer aux États pour méditer sur le Cahier. C’est un objet de méditation en soi.