C’est demain, samedi le 26, que les heureux descendants des malheureux irlandais affamés par les méchants anglais – c’est facile de catégoriser, hein – vont parader pour témoigner de leur bonne santé communautaire. C’est la parade de la St-Patrick.
Ça va causer des petits blocages de circulation et de stationnement. Grosso modo, la parade part de la rue Cartier et se termine à l’Hôtel de Ville. Prenez connaissance du sommaire décisionnel dans lequel nous avons surligné en jaune les passages qui intéressent le Vieux-Québec.
Avez-vous remarqué, ce sont toujours les automobiles qui souffrent le plus en telles circonstances. Elles sont vraiment victimes de discrimination. Elles devraient se regrouper en association pour se défendre.
Un seul conseil pour les riverains du circuit : faites le dos rond, bouchez-vous le nez et attendez que ça passe en vous consolant à la vue des japonais à la télévision.
On ne s’étendra pas sur le sujet. Qu’il soit suffisant de dire que nous pensions que le RBCI avait atteint sa vitesse de croisière. Nous avions compris et vous avions rapporté, suite à une réunion au Bureau des grands événements, que l’édition de cette année serait de même poids que celle de l’an dernier, sauf pour l’addition d’une journée d’éliminatoires à laquelle le grand public n’est pas spécifiquement invité, sans en être exclus.
Or, ce n’est pas ce qui se passe. Les installations, cette année, sont beaucoup plus imposantes que l’an dernier et le chantier, considérablement plus envahissant. Commerçants et résidants du secteur encaissent.
Résultat : beaucoup de ceux qui, tout en considérant que le RBCI est un événement trop lourd pour le milieu où il s’inscrit, étaient indulgents à son égard, considèrent maintenant que ça dépasse les bornes. L’équilibre est carrément rompu et l’«acceptabilité sociale» du RBCI est dans le rouge. Dommage. Le CCVQ va documenter les plaintes qu’il reçoit et fera rapport après l’événement.
En attendant, consultez le sommaire décisionnel pour vous informer des mesures concernant la circulation, le stationnement, le bruit et le commerce sur l’espace public.
Évidemment, il y a des milliers de personnes qui vont avoir du plaisir…
Un jour de grâce . C’est ce qu’on accorde à ceux qui, engoncés dans la tourmente des soucis quotidiens et du combat pour l’avancement professionnel, n’ont pas eu le temps de communiquer leur intention d’être dans les loges du Crashed Ice, mises à leur disposition par Gestev.
On vous le rappelle : Gestev offre 50 laissez-passer doubles (deux personnes) pour la plateforme (72 côte de-la-Montagne) ainsi que 50 laissez-passer double pour la Crash Zone (le parc Montmorency). Les riverains qui en désirent doivent communiquer avec le CCVQ pour réserver leur accès (un laissez-passer double par adresse civique). Le CCVQ transmet une liste à Gestev qui fait parvenir aux citoyens leur accréditation.
La date butoir était fixée à aujourd’hui, 17h. À la demande générale, on prolonge à demain, mardi le 15, 16h.
C’est pas une grosse nouvelle parce que chaque mois, il y a une réunion du Conseil de quartier. Mais il faut le savoir. C’est demain, mardi, 19h, au Gymnase des Ursulines. Alors voilà, vous le savez. Ne reste qu’à y assister.
C’est une réunion qui sort quand même de l’ordinaire car c’est l’assemblée générale annuelle du Conseil de quartier (il y a encore des gens qui confondent Conseil de quartier et Comité des citoyens mais c’est pas grave. Pour dissiper toute ambiguïté, lisez notre nouvelle du 11 février 2010 ).
Prenez connaissance de l’ordre du jour de cette assemblée annuelle. On y abordera notamment le brûlant sujet de l’hôtellerie illégale. La Ville s’exprime en termes très pudiques lorsqu’il s’agit de la combattre. On indique «stratégie municipale de développement et de gestion des établissements d’hébergement touristique du Vieux-Québec». C’est joli.
Autre sujet, celui-là traité dans une réunion distincte, tenue une demi-heure avant l’autre, soit à 18h30, au même endroit : une demande de changement de zonage pour permettre l’établissement d’un restaurant au 20, rue du Cul-de-sac.
Les sautes d’humeur de Dame Nature causent des maux de tête à plusieurs. Passer ainsi de la neige à la pluie est désolant, surtout quand ça tombe allègrement comme c’est le cas depuis que… les travaux d’installation du Red Bull Crashed Ice (RBCI) sont commencés.
Avant de le goûter, il faut lire la liste des ingrédients. La voici.
On sait maintenant que ça va durer trois ans au moins, 2011, 12 et 13. La Ville vient tout juste d’annoncer la signature d’un contrat à cet effet avec le Taureau Rouge. Rien ne sert de déchirer...
Le Crashed Ice est de retour ! Tadam !!! Bon. Il existe un magnifique proverbe pour ça. Il faut faire contre mauvaise fortune bon cœur. C’est comme ça qu’on peut endurer les pires sévices en résistant aux charmes du masochisme. Faire bon cœur face à l’adversité ne signifie pas jouir de la douleur.
Le Palet d’Or, connaissez ? C’est la boulangerie/patisserie la plus authentique du Vieux-Québec, installée dans l’édifice Livernois, à la jonction Garneau-côte de-la-Fabrique.
Un vrai de vrai atelier/boutique. Les cuisines en arrière, qu’on voit pas. Le comptoir en avant, qu’on voit et dans lequel on voit les délices du palais. Dans un coin, à côté de la vitrine, quelques petites tables rondes pour la dégustation de ceux qui veulent s’arrondir. La vraie vie de quartier. Un vrai de vrai commerce de proximité comme tout le monde les aime.
Eh bien voilà, il s’en va le Palet d’Or. Il quitte le Vieux-Québec dans quelques semaines. Et pour ajouter l’opprobre à l’injure, c’est à Ste-Foy qu’il s’en va.
Oh ! C’est pas par manque de succès qu’il s’en va. Meh non ! Bien au contraire. C’est parce qu’il a du succès qu’il est obligé de partir.
Hier soir, 15 février, auditorium de l’Auberge St-Antoine. Atmosphère détendue chez les quarante quelque participants à la réunion annuelle du CCVQ. Rien à voir avec la période de questions de l’Assemblée nationale. Et pourtant, nous sommes en pleine démocratie. Qui a dit que la démocratie devait toujours s’exprimer dans la méfiance, les accusations et les invectives ?
C’est demain, mardi le 15, que débuteront les travaux de démolition extérieure du Pavillon de l’enseignement de l’Hôtel-Dieu, sur la côte du Palais, entraînant certains inconvénients passagers.
Notamment, une des deux voies de circulation de la côte sera fermée mardi et mercredi, 15 et 16 février. La circulation se fera en alternance dans les deux directions. Prenez connaissance des informations complètes.
Soulignons que l’Hôtel-Dieu a mis sur pied un comité de suivi, dont fait partie le CCVQ, pour assurer la bonne circulation de l’information au sujet de son projet d’agrandissement et pour recevoir les suggestions quant à l’atténuation des inconvénients associés.
2011 fut l’année la plus chargée des 36 ans de vie du Comité des citoyens du Vieux-Québec. Maintenant terminée, c’est le temps d’en faire le bilan.
La réunion annuelle de l’Assemblée générale du CCVQ se tiendra donc mardi prochain, le 15 février à 19h, dans l’auditorium de l’Auberge St-Antoine.
À l’ordre du jour, une brève session un peu formelle d’environ une demi-heure, au cours de laquelle on procède aux habituels dépôts de rapports ainsi qu’aux élections. Puis, une discussion d’environ une heure autour du bilan des États généraux du Vieux-Québec et surtout, des suites à leur donner.
Enfin pour couronner le tout, tous sont invités à passer la salle Philippe de Comporté de l’Auberge pour une rencontre amicale. Sympathique, non ?
Ce sera la St-Valentin du Vieux-Québec. Pour l’amour du Vieux.
Le même soir, c’est la réunion du Conseil de quartier. Conflit d’horaire, merde. Mais bon, c’est comme ça et on s’en est aperçu trop tard pour en changer. Prenez connaissance de l’ordre du jour. Et si vous choisissez d’assister à la réunion du CQ, faites un saut à l’Auberge St-Antoine à la fin. Vous serez très bien reçu.
En ce doux matin d’hiver, permettez qu’on vous entretienne d’un lancinant problème. Vous connaissez tous Éole, ce chaleureux dieu des vents que l’on rend responsable de tous nos frissons. Frissons de froidure, s’entend, car d’autres dieux se chargent des frissons d’amour.
Il y a les difficultés qui nous tombent dessus. On appelle ça de la merde. Et il y a les difficultés après lesquelles on court. On appelle ça des défis. Quand c’est difficile dans la vie, faut ramer si on veut pas être emporté.
La famille Blair, du Vieux-Québec, c’est exactement ça qu’elle fait, ramer. Demain ils sont trois, papa, fistonne et fiston, à faire la course en canot du Carnaval. Pas mal quand même !
De fait, l’équipe du canot Bonjour Québec pourrait quasiment être nommée Bonjour Vieux-Québec. Quatre des cinq qui vont s’y esquinter demain, sont du VQ. David Blair et son fils Samuel de la rue des Grisons, Evan Price de l’Auberge St-Antoine et Benjamin Price Laflamme de la rue Ste-Geneviève.
Quant à Justine Blair, digne fille du David précité, elle rame avec l’équipe GDG Informatique.
Faut le faire ! comme dit l’un. Y en aura pas de facile ! comme dit l’autre. Chose certaine, ils ont du cœur au ventre et bien de l’entraînement dans la carcasse. Ils ne seront pas emportés.
Et nous, leurs exploits, demain sur le grand fleuve, vont nous transporter.
Eh oui, emportées par le torrent des imprécations contre la femme-objet, écrasées par les compressions budgétaires, éliminées par le repositionnement stratégique du Carnaval, les duchesses, invaincues, résilientes et tenaces, ont refait surface cette année.
D’objet, elles se sont transformées en sujet. D’icones impersonnelles elles sont devenues individuelles. Et elles sont pleines d’énergie.
Énergie qui leur a permis de remettre les duchesses au goût du jour, à défaut d’être au goût des organisateurs du Carnaval. Qu’à cela ne tienne, elles sont montées sur les planches, ont envahi la scène municipale et affirmé leur détermination sur un site Internet sur lequel elles ont notamment publié un manifeste.
Vous savez quoi ? Sonia Plourde est duchesse du Vieux-Québec ! Nous avons notre propre duchesse, yessss, et comme dans le bon vieux temps, il faut voter pour sa duchesse pour qu’elle devienne reine.
Auparavant, on votait en achetant une bougie. Aujourd’hui, on vote moderne, on vote Internet. Allez, vite, votez pour notre duchesse, notre chrysalide. Oui, oui, je sais, MursMurs est en retard, le Carnaval est commencé depuis une semaine. Raison de plus pour cliquer ici, tout de suite, et voter pour la Duchesse Sonia du Vieux-Québec. Ça prend huit secondes.
C’est pas une potiche, c’est une femme. Allez, clic.
Ce soir, les duchesses font la tournée des grands ducs, des grandes duchesses plus exactement. Ça commence à 17h au Pub St-Alexandre. À 18h, elles seront ailleurs. Alors soyez au Pub à temps.
Merci Sonia !
Parfois, la rue devient brièvement salon. De simple piéton on se mue en interlocuteur et parfois même en causeur. Il suffit d’un quelconque incident urbain dont le hasard de l’existence nous fait cadeau de devenir spectateur et que l’on commente avec un quidam dont la présence sur les lieux est tout aussi fortuite.
Bon, admettons que pour placoter comme ça, avec un inconnu, il faut jouir d’un naturel plutôt grégaire.
C’est ce soir que Bonhomme, maintenant réduit à une vie d’ascèse suite à la disparition des duchesses, fait son entrée triomphale dans son royaume d’hiver famélique. Neige ! Pourquoi t’enfuis-tu à Boston et Halifax ? C’est Québec, la Capitale de la neige !
Mais il y aura quand même du plaisir, beaucoup de plaisir. Et aussi quelques désagréments. Il n’y plus de duchesses mais il y a encore des agents de stationnement. Gare à vous ! Il y a plusieurs restrictions au stationnement et à la circulation au cours des prochains jours.
Prenez-en connaissance dans ce document que nous avons expurgé des pages qui ne concernent pas le Vieux-Québec.
Allez ! Sortez de chez vous ! À bas le cocooning ! Vive le Carnaval !
Scusez-là ! Elle arrive sur le tard cette petite annonce mais on ne l’a su qu’aujourd’hui… Ils vont tourner un film ce soir et demain soir dans le Vieux-Québec. Pas de grosses vedettes toutefois. C’est une pub. Hé oui ! une pub de char.
C’est Chevrolet qui vient affirmer sa fierté d’être une Chevrolet (le thème de la pub) dans un quartier dont tout le monde est fier. On va fermer quelques rues pour ça mais la dite fierté ne se bombant le torse que le soir, c’est le soir qu’on va fermer les rues.
Prenez connaissance des détails. Vite dit, c’est principalement sur St-Louis et Ste-Anne que ça se passe. Détail intéressant : vous remarquerez que la Ville donne à l’équipe de tournage la permission d’installer des génératrices silencieuses sur les lieux. Ce serait intéressant que quelques quidams notent si les génératrices en question chuchotent ou si elles jasent trop fort pour les alentours.
À la fin du tournage, ils font tirer la Chevrolet entre les résidants du voisinage du tournage. Bon… c’t’une blague…
Confucius affirme qu’il est légitime de souhaiter une année fructueuse à ses amis à peu près n’importe quand, à condition que ce souhait soit sincère. En vertu de ce principe, le retentissant Bonne Année que MursMurs vous claironne maintenant est parfaitement légitime car la sincérité est la vertu cardinale du CCVQ.
Les uns vous souhaitent la santé en disant que c’est la chose la plus importante et que tout le reste s’ensuit. Mais l’expérience enseigne que l’amour...