Voilà, somme toute, la mission de la Table de concertation du Vieux-Québec. Vous connaissez cette Table, constituée par la Ville en 2012, le maire Labeaume en tête, pour donner suite aux États généraux du Vieux-Québec.
Hier, invitée à la Table, Agnès Maltais. Pas en qualité de ministre, en qualité de députée. Députée de Taschereau, députée du Vieux-Québec qu’après 375 ans de présence, L’Hôtel-Dieu va quitter par décision gouvernementale.
Elle devait exposer son point de vue sur les actions à poser pour réagir positivement à cette perte. Elle n’en a pas eu vraiment le temps.
Dans le cadre des célébrations marquant le 50e anniversaire de sa création, l’Ordre des urbanistes du Québec (OUQ) a remis, le 23 octobre, 30 Prix Blanche-Lemco-van-Ginkel à autant de Québécoises et de Québécois, en reconnaissance de leur contribution significative au développement de l’urbanisme au Québec depuis 1963, sans être eux-mêmes des urbanistes.
L’Ordre a ainsi honoré la contribution de Louis Germain, ancien président du CCVQ. Le texte qui accompagnait sa présentation était le suivant:
Les granules, ça constitue décidément une pilule difficile à avaler pour bien du monde. Si vous avez le goût d’entendre parler de l’apparition soudaine et spectaculaire des silos pour granules de bois dans le port de Québec, la réunion de demain du Conseil de quartier est l’endroit rêvé.
Car immédiatement suite à une courte réunion spéciale de 15 minutes pour les élections à deux postes, actuellement vacants, réservés aux femmes, on aborde la réunion régulière dont un des points de l’ordre du jour est précisément la genèse des deux champignons qui poussent sur le boulevard Champlain.
Et si vous, femme, convoitez un siège au Conseil de quartier, venez poser votre candidature au début de la réunion.
Tout ça se passe à 19h, demain mardi le 19, au gymnase des Ursulines comme d’habitude. Changez vos habitudes, allez-y !
Aujourd’hui, on annonce que la neuvième édition du RBCI, en mars 2014, va avoir lieu ailleurs. Départ de la Fontaine de Tourny jusqu’au Carré d’Youville. C’est bien. Les détails, ici.
Tenir le Red Bull Crashed Ice dans la côte de la Montagne, ça n’avait plus de bon sens. En termes plus urbanistiques, «ça dépassait la capacité d’accueil du site».
Beaucoup moins d’entraves à la circulation. Beaucoup moins d’inconvénients pour les résidants. Et alors que la majorité des commerçants du secteur de la Montagne subissaient des pertes commerciales en raison de l’organisation de l’événement, aucun des commerçants de la rue St-Jean et de la Grande-Allée ne vont en subir, bien au contraire.
Alors tout le monde est satisfait du déménagement de la compétition.
Bref rappel : 2006, première édition à peu près au même endroit qu’annoncé aujourd’hui. 2007, côte de la Montagne, pour une seule année, disait-on. 2008, retour sur la côte de la Montagne. Bon, c’est le 400e, d’accord, c’est la dernière fois. Mais non, le RBCI revient en 2009. Et depuis 2009, le CCVQ réclame son déménagement. On n’a rien contre le RBCI, on en avait contre le lieu où ça se déroulait.
Enfin ! Le bon sens a prévalu.
Et le bon sens, c’est toujours ce que le CCVQ a mis de l’avant.
Le démembrement du plus vieil hôpital en Amérique du Nord. Voilà ce que le Gouvernement a annoncé hier.
On promet que l’Hôtel-Dieu survivra, doté d’une nouvelle mission axée sur les soins de longue durée. Mais l’élan de 375 années de l’hôpital est rompu net. Il sera beaucoup plus petit, privé de ses deux secteurs d’excellence, oncologie et néphrologie. Son centre de recherche de pointe quitte pour Limoilou. Sa nature est irrémédiablement amoindrie. De phare il se transforme en lanterne.
Le Vieux-Québec se fait arracher une partie de son patrimoine, de sa fierté. Et cette institution amoindrie ne sera plus la même source de résidants ni le moteur économique qu’elle est aujourd’hui. Un coup très dur.
Non. Ce n’est pas la catastrophe. Si L’Hôtel-Dieu avait carrément quitté le Vieux-Québec pour Limoilou, comme certains mal avisés le souhaitaient, c’eût été la catastrophe.
Mais passer d’un hôpital de soins spécialisés hautement réputé de 300 lits à un hôpital de première ligne de 150 lits, perdre un centre de recherche de pointe et perdre plus de 1000 emplois constitue certainement un grand malheur.
Il n’appartient pas au CCVQ de juger de la qualité de la décision, de sa conformité aux critères fixés en mars dernier par le gouvernement. On constate néanmoins que les avis sont très partagés. Mais le CCVQ est hautement qualifié pour juger si la décision est bonne pour la vie socio-économique du quartier.
Elle ne l’est certainement pas.
Alors, il faut réagir, il faut compenser, rétablir l’équilibre rompu.
C’est ici que le Gouvernement du Québec doit intervenir. La Ville de Québec peut et doit agir mais c’est au Gouvernement que revient la plus grande responsabilité. Il faudra réussir sur plusieurs plans.
Le CCVQ a réussi hier sa meilleure fête de quartier depuis longtemps. Une organisation impeccable, des commanditaires en grand nombre, des citoyens enjoués et des touristes curieux.
Aujourd’hui samedi, la météo ne sera pas aussi gentille qu’on l’aurait souhaité, mais bon… Ce sera tellement mieux que demain dimanche. Alors oui, on vous le confirme, on fête tous ensemble aujourd’hui au Parc Montmorency.
Prenez connaissance du programme de la journée.
Le soleil, c’est dans vos pupilles qu'on le voit.
L’amour, c’est bien connu, soulève les montagnes. Mais l’amour peut-il également dissiper les nuages ?
On le verra bien samedi prochain le 21 septembre alors que nous, gens du Vieux-Québec, nous réunirons au Parc Montmorency pour célébrer la vie dans ce formidable quartier.
C’est qu’on annonce 60% de possibilité de pluie pour samedi. Que faire ? Vibrer d’amour pour le Vieux-Québec, voilà la solution. Et pour lui prouver qu’on l’aime, lui écrire une lettre d’amour, par courriel ou sur Facebook.
Alors vite, votre lettre, comme on vous le proposait dans notre invitation du 5 septembre. L’auteur de la meilleure lettre d’amour gagnera un certificat de 100$ chez Pantoute. Écrivez, vous allez voir, il ne pleuvra pas pantoute.
Si jamais les nuages résistaient à l’amour, la Fête aura lieu le lendemain, dimanche le 22. Vous recevrez un courriel samedi matin pour vous informer de la décision prise selon les circonstances.
Alors préparez votre pique-nique, ou venez simplement goûter les finesses gastronomiques de nos commanditaires au cours de la journée. Affilez le tranchant de votre mémoire pour participer au jeu questionnaire sur le Vieux-Québec, animé par l’historien bien connu Jean Provencher. Venez vous égayer au son de musiciens de chez nous, vous réjouir avec nos surprises. Car on aura des surprises…
Allez, l’amour contre les nuages !
Le coup de foudre, tout le monde en conviendra, c’est la plus belle expérience de la vie. Mais on sait aussi que l’amour s’installe souvent sans coup de foudre. Ça nous tombe dessus, comme ça, on ne sait trop comment.
Et vous, êtes-vous en amour avec le Vieux-Québec ? Vous y vivez, vous devez bien l’aimer, avec ou sans coup de foudre. Oh, bien entendu, comme dans tout amour, il y a des moments ch… pardon, suants.
Mais il y a surtout les beaux moments. Aujourd’hui, le CCVQ vous en propose un : une très agréable Fête de quartier. Le 21 septembre. Samedi. Au parc Montmorency, de 11h à 17h.
Vous avez vu, lu et entendu toutes sortes de choses sur L’Hôtel-Dieu (L’HDQ) depuis le 26 mars et surtout à la fin de la semaine dernière, alors que le ministre de la Santé, Réjean Hébert, commentait publiquement les deux études qu’il venait de recevoir sur le sujet. Ou peut-être n'avez-vous pas vraiment suivi ça.
Alors en voici, en quelques lignes, l’essentiel :
Nous, résidants et commerçants du Vieux-Québec, sommes incontestablement les héritiers de la Nouvelle-France, ceux qui de génération en génération s’en passent le drapeau et le flambeau.
C’est pour souligner ce fait et nous remercier, notamment, que les organisateurs des Fêtes de la Nouvelle France nous convient à un cocktail, le 18 juillet.
Prenez connaissance de cette invitation.
Les Fêtes ont lieu du 7 au 11 août mais comme vous le savez, les travaux d’organisation débordent ces dates. Les organisateurs nous communiquent la chronologie de ces travaux, pour nous (et leur) faciliter la vie.
Quant à y être, pourquoi ne pas se replonger dans l’ambiance «nouvelle-française» en participant aussi au Banquet du Conseil Souverain, le 8 août, durant les Fêtes.
C’est une occasion privilégiée de déguster un repas aux saveurs du terroir québécois, ainsi que les vins qui les accompagnent, dans une ambiance festive des 17e et 18e siècles. Costumez-vous pour votre plus grand plaisir et levez votre verre à nos héroïnes, les Filles du Roy ! Amusant quand même de constater que les Filles du Roy, considérées commes des filles de rien il y a 60 ans, sont aujourd’hui nos héroïnes. Ah ! les revirements de l’Histoire...
Voici l’invitation. Et le formulaire de participation.
Vous pourrez vous y mêler aux nobles même si êtes déguisés en manant.
C’est demain, oui, mercredi le 22, que trois médecins de l’Hôtel-Dieu viendront expliquer les raisons selon lesquelles on doit s’opposer au départ de l’hôpital vers les terrains de l’Enfant-Jésus.
Le gouvernement a commandé une étude quant à ce projet de déménagement. Puis il prendra sa décision. Mais vous, qu’en pensez-vous ? Si vous ne le savez pas trop actuellement, vous le saurez certainement demain soir.
C’est au Conseil de quartier, au gymnase des Ursulines. La réunion commence à 19h. La prestation des médecins, elle, commence à 20h15 et dure une heure.
En ce frisquet matin de mai, deux petites notes.
On tourne un film à Québec, ces jours-ci. Le titre ? 1987, inc. Original comme titre, non ? Ce qui vous intéressera plus particulièrement aujourd’hui, c'est de savoir que demain, mercredi 15 mai et le jour suivant, jeudi 16 mai, on tournera sur la rue St-Louis. Il en résultera quelques petits, très légers inconvénients dont vous pouvez prendre connaissance de la nature exacte.
Silence, on tourne !
Le CCVQ désire organiser une Fête du quartier – pas une Fête des voisins, une Fête des résidants de tout le Vieux-Québec. En septembre.
Évidemment, quand on organise une fête, on veut que ça plaise. Alors pour aider les organisateurs à vous plaire, faites leur plaisir et répondez à ce petit sondage. Si possible d’ici vendredi soir le 17, juste avant l’apéro.
Ça ne vous prendra pas plus de 150 secondes, garanti. À moins de vouloir décrire vos talents d’artiste/amuseur ou vos talents d’organisateur, ce dont les fêtards profiteraient avec joie.
Ce n’est pas ce soir que des médecins de l’Hôtel-Dieu vont venir au Conseil de quartier donner leur point de vue sur le possible déménagement de l’hôpital. Ils en sont empêchés pour des motifs d’horaire de garde hospitalière, notamment.
Ils se reprendront probablement à la prochaine réunion, le 22 mai.
Le temps normalement alloué à cette présentation, ce soir, sera consacré à une «période d’échanges sur les problématiques générales du Vieux-Québec», selon les termes du communiqué du Conseil de quartier.
Voici l’ordre du jour révisé. Avez-vous une «problématique» à présenter ?
La dernière fois qu’on vous a parlé de l’Hôtel-Dieu, le 9 avril, nous exprimions la perplexité croissante que suscite le projet de son déménagement hors du Vieux-Québec.
Auparavant, le 26 mars, nous rendions compte de l'annonce de ce possible déménagement. Nous étions alors d’avis que le projet était acceptable parce que l’Hôtel-Dieu demeurait dans le Vieux-Québec. Un hôpital réduit mais un hôpital quand même.
Or, depuis, nous avons appris que si le projet se réalise, l’Hôtel-Dieu quitte complètement. Le plus vieil hôpital au nord du Mexique disparaîtrait après 374 ans. Hmmmmm.
Quasi certainement. Mais pour ceux et celles qui ne la connaitraient pas, disons qu’il s’agit d’un rassemblement festif dont le but est de rapprocher et de créer des liens de solidarité entre voisins. Cette année, c’est le 8 juin.
La Fête des voisins est née en France en 1999 grâce à l’initiative d’Atanase Périfan, ancien élu municipal à Paris...
Le monde, c’est grand… Notre McKenzie le contemple de diverses façons, ne serait-ce qu’en hébergeant des touristes chez lui, dans son B&B, son Couette et café, rue des Grisons.
Mais le monde qu’il nous décrit, c’est petit, c’est un microcosme, c’est le Vieux-Québec. Plus précisément les gens du Vieux-Québec, nos voisins.
Pour sa deuxième chronique, Francis McKenzie nous raconte l’histoire d’un «immigrant».
Il y a quelques jours, on vous parlait de la poussière du port et des gens qui la dénoncent, qui la combattent.
On parle de cette poussière dans Limoilou mais il suffit de regarder la carte de Québec pour constater que le premier porte-poussière, c’est le Vieux-Québec. Surtout par vent d’est.
Alors faut se mettre le nez là-dedans. Pas dans la poussière, dans la solution du problème.
On vous le rappelle. Demain dimanche à 10h, il y a une rencontre publique d’information à ce sujet, organisée par Vigilance Port de Québec.
À retenir, lors de la dernière rencontre du Comité de relations avec la communauté du Port de Québec, comité dont le CCVQ fait partie, il nous a semblé clair que le Port cherche activement à régler le problème, non le minimiser. Alors, faisons partie de la solution.
Le danger se dissimule souvent derrière un simple désagrément. Prenez, par exemple, la fameuse poussière rouge qui se dépose un peu partout en ville, principalement à Limoilou. Elle a fait abondamment jaser et suscité bien des craintes mais, voilà, elle ne représente aucun danger.
Car la poussière rouge, elle n’est que désagréable. C’est simplement de la poussière de fer, oxydée, rouillée et donc rougeâtre. C’est salaud sur la maison, sur la galerie, sur les boiseries mais ça ne représente pas de danger pour la santé.
Le danger, il est ailleurs, caché dans la poussière rouge.
Mardi prochain, le 16 avril, c’est l’assemblée annuelle du Conseil de quartier. Assemblée annuelle signifie élections. En cette époque trouble pour la démocratie municipale, on peut dire «Bof !» ou «Je m’en occupe».
Si on dit Bof, il ne nous reste qu’une chose à faire : se la fermer. On peut aussi dire...
Dilemme pour Réjean Hébert, ministre de la Santé. C’est lui qui doit prendre la décision, en se basant d’abord et avant tout sur des facteurs de technique et de pratique médicale.
Auxquels nous, humbles mortels, qui vivons et travaillons dans le Vieux-Québec, ne connaissons rien. Alors nous ne pouvons qu’attendre la décision qui sera, on l’espère, la meilleure.
Pour nous, une perplexité.
Car que croire des opinions contradictoires qui croisent le mot sur la place publique ?