Le rêve précède toujours la réalité.

Les points chauds

  • La généralisation d’établissements hôteliers illicites, chambres, appartements et maisons loués à la semaine ou au mois à gros prix. Autant de logements qui sortent du marché locatif régulier et qui accueillent désormais des visiteurs occasionnels plutôt que des familles qui, elles, contribueraient à la vitalité du quartier l’année durant.

  • Les ventes nombreuses, à prix fort, de maisons et d’appartements à des propriétaires touristes qui demeurent dans le Vieux-Québec à temps bien partiel et qui très souvent, pendant leur absence, confient leur maison à des entreprises qui en font la location à court terme. Cette pratique contribue à une surchauffe des prix qui rend le quartier prohibitif pour bien des gens qui, eux, souhaiteraient y faire leur vie. L’accès à la propriété pour les jeunes familles y devient impossible.

  • La circulation automobile sous toutes ses formes dont:
    • l’achalandage des autocars touristiques et leurs émissions gazeuses,
    • la gestion désordonnée du lourd trafic de transit dans le quartier,
    • l’absence d’un programme de piétonisation intelligent et
    • le mirage d’une navette centre-ville (lueur d'espoir récente à cet égard).

  • La conversion insidieuse des espaces commerciaux en trappes à touristes saisonnières, souvent fermées au cours des mois d’hiver et dont la qualité est douteuse plutôt que de faire place à des produits locaux (ou internationaux) de qualité.

  • La disparition des commerces de services destinés aux citoyens résidant dans le Vieux-Québec. Il ne se passe plus une année sans qu’une épicerie, un salon d’esthétique ou un coiffeur ne ferment leurs portes, cédant la place à encore d’autres boutiques touristiques à temps partiel.
 
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