Disons que ça a commencé dans la mauvaise humeur. Lundi matin, le 28, certains résidants de Place Royale se sont fait réveiller à 4h du mat par le tapage des installateurs. Grrrrrr… Ce ne faisait pas partie du scénario proposé par QuébeComm.
Mais voilà, c’est que TV5 a décidé sur le tard de faire la captation de La Classique de la LNI, ce vendredi 2 juillet, pour la présenter plus tard à la télévision. Branlebas ! Le scénario est modifié. De là le réveil matutinal.
Mais il existe une justice sur cette terre. QuébeComm, par la voix de son président contrit, Sylvain Parent-Bédard, invite tous les résidants du Petit-Champlain, de Place Royale et du Vieux-Port, vendredi prochain le 2, à assister gratuitement à ce match de la LNI. Oui, oui, la vraie LNI, avec Yvon Ponton en personne.
Ça vaut la peine de se lever tôt un petit lundi matin, non ?
Tout d’abord, sachez qu’avec deux rappels par jour, le CCVQ n’est pas près d’oublier son engagement à faire baisser le ton du turbulent canon de la Citadelle. Le travail suit son cours et nous ne ferons aucun pronostic de succès mais nous tenons néanmoins à vous faire part de deux petits faits intéressants.
On nous dit que l’effet sonore du canon dépend beaucoup de l’orientation et de l’élévation de la pièce, choses que les autorités de la forteresse disent vouloir vérifier cette semaine pour voir ce qui pourrait être fait. Après quoi il nous rappelleront. Donc, à suivre.
Mais il nous ont appris – ce qui nous a vraiment estomaqué – que «la Ville» (devinez qui...) a demandé non seulement la reprise des canonnades mais carrément que le tir soit dirigé de façon à ce qu’on l’entende bien dans le Vieux Québec. On peut constater effectivement que de ce point de vue-là, ils ont réussi leur coup. Les résidants du Vieux-Québec sont parfois encombrants, mais de là à demander à l’armée de nous tirer dessus...
L’aventure Hébert-Couillard aura duré vingt mois. Vingt mois au cours desquels parents d’élèves et citoyens du Vieux-Québec se sont donnés avec intensité et persévérance pour conserver une offre scolaire complète dans le quartier.
L’objectif est atteint . Mais comme nous l’annoncions le 27 avril, ce sont les Ursulines qui prendront le relai de St-Louis-de-Gonzague, pas l’École Hébert-Couillard.
Tout l’historique de cette quête est consigné sur ce site. Et pour comprendre les derniers moments d’Hébert-Couillard, lisez le dernier Bulletin publié par la Coalition.
Le défi, maintenant, c’est de conserver nos écoles, tant les Ursulines que le Petit Séminaire de Québec. Ce n’est pas gagné mais, fiez-vous à nous, on va s’y atteler.
C’est mardi soir que ça se jouait, lors de la consultation publique tenue à l’Hôtel de Ville. Disons que le tout s’est bien passé. Comme nous vous l’expliquions dans notre nouvelle de lundi le 14, il s’agissait de régler le cas des hôtels établis en zone résidentielle avant 1977, année du premier règlement de zonage dans le Vieux Québec. Question de recoller la vaisselle cassée.
Le Plan particulier d’urbanisme (PPU) de la Colline parlementaire manquerait de personnalité, selon la majorité des intervenants à l’assemblée de consultation publique tenue mercredi dernier, le 9 juin. Bien qu’on planifie des constructions partout sur la colline, il n’y aurait pas cette intégration conceptuelle qui en ferait un quartier doté de sa personnalité propre.
C’est clair. Une course de vélo dans les rues du Vieux-Québec, c’est franchement pas mal plus sympathique qu’une course d’autos dans les rues du VQ.
Demain, 18h30 , à l’Hôtel de Ville, consultation publique sur le nouveau cadre réglementaire relatif à la gestion des établissements touristiques en zones où ils ne sont pas autorisés.
Résumons : jusqu’en 1977, il n’y avait pas de règlement de zonage dans le Vieux-Québec. N’importe qui pouvait faire n’importe quoi n’importe où. Alors n’importe qui a fait n’importe quoi n’importe où. Résultat : le capharnaüm.
Partie de ce capharnaüm, des hôtels un peu partout et de toutes catégories, de pas mal à pourri.
Aujourd’hui, il s’agit de gérer ces hôtels construits en zones résidentielles. Ils ont des droits acquis maintenant. Prenez connaissance du document explicatif.
Une chose est claire. On accepte plusieurs compromis qu’il est raisonnable d’accepter même si tout ça découle du laxisme des administrations antérieures. Mais à l’avenir, il faudra une rigueur dans l’administration et le contrôle de l’activité hôtelière, surtout en zone résidentielle.
Ce qui nous ramène à l’hôtellerie illégale. Là-dessus, le CCVQ (et le Conseil de quartier) sera intraitable. Dans ce dossier, on attend les décisions – et on y contribue.
Voilà une des plus belles vérités de la vie. Imaginez par conséquent ce que sera la Fête des voisins, l’an prochain, vu que celle de cette année est finalement annulée, victime de la météo d’abord et de vicissitudes incontrôlables par la suite.
On avait pensé la reporter à ce samedi. Peine perdue. Il ne nous reste qu’à laisser monter la fébrilité toute l’année et préparer l’apothéose pour juin prochain.
Alors un grand merci à Desjardins, qui a généreusement contribué à la préparation de la Fête. Merci aussi à Parcs Canada qui nous faisait visiter gratuitement les fortifications.
Et bravo à toute l’équipe qui a tout organisé… sauf la pluie.
Faut-il le rappeler, rien ne sert de gueuler après qu’on ait laissé les autres s’occuper de nos affaires dans l’indifférence totale. Demain, mercredi le 9 à 18h30 au Château Laurier, il y a assemblée publique de consultation sur le Programme particulier d’urbanisme (PPU) de la Colline parlementaire.
C’est le même canon que l’an dernier. Il se les était gelées cet hiver (les cordes vocales, s’entend). Mais son silence fut de courte durée et avec le printemps, il pète encore.
Au-delà de leurs différences culturelles, politiques et climatiques, les quartiers historiques de la planète ont de remarquables similitudes. Ils partagent tous les mêmes problèmes : perte de résidants permanents, spéculation, gentrification, baisse de la qualité de l’offre commerciale, pression excessive d’un tourisme qui s’avère souvent une planche de salut – une bouée – tout autant qu’une menace.
Beau petit coup de chapeau aux résidants dont il utilise le milieu pour s’esclaffer. Le Grand Rire offre aux résidants voisins de ses scènes, Place Royale, Petit-Champlain et Vieux-Port, un laissez-passer à prix d’ami.
Alors que tous les festivaliers, à compter du 7 juin, devront payer 20$ pour ce passeport donnant accès à plus de 70 spectacles, les riverains des scènes extérieures, eux, pourront se le procurer à 10$ jusqu’au 29 juin. On rit pas !
Prenez connaissance de l’offre pour savoir comment en profiter. Communiquez la à vos amis qui n’ont pas l’immense chance d’être membres du CCVQ et d’en recevoir les communiqués.
Le Grand Rire, c’est du 9 juin au 4 juillet. Bonne rigolade.
Ça commence à 11h. Rendez-vous au Parc de l’Esplanade. Un charmant (et compétent) guide de Parc Canada amène tout le monde pour une visite guidée des fortifications. Les murs sont muets mais le guide est bavard. On apprend plein de choses sur ces murs qu’on admire la plupart de temps sans les comprendre.
Il y a toujours des gens en retard, c’est connu. À midi donc, second départ de visite des fortifications.
Pendant ce temps les gens ponctuels, eux...
La glace concassée se retrouve finalement dans le verre de margarita et non dans l’assemblée du Comité de suivi du Red Bull.
En effet, sous les assauts de l’été, la majorité des membres du comité de suivi du Red Bull Crashed Ice se sont dispersés. Que deux sur huit étant disponibles, il n’est donc pas possible de tenir la réunion prévue pour ce soir.
La Ville et Gestev l’ont reportée à l’automne. Nous vous en informerons en temps et lieux.
Ça vous fait drôle d’entendre parler de Crashed Ice quand il fait plein été, quasi-canicule dehors ? Pourtant, vous seriez bien aise de sentir la présence de glace concassée dans votre margarita, non ?
C’est vrai que les gestionnaires du climat sont un peu mêlés dans leurs stocks. On nous envoie du juillet en mai. Erreur ! on va nous envoyer du mai en juillet et peut-être même du novembre en août. À moins que ce ne soit que le réchauffement de la planète. Si c’est le cas, au rythme où ça va en mai, bientôt on va subir une épidémie de malaria et les zèbres vont tirer les calèches sur la rue d’Auteuil.
Tout ça pour dire que le Comité de suivi du Red Bull Crashed Ice se réunit demain soir, jeudi le 27, à 19h. Or, une partie des gens qui se sont inscrits au comité semblent être en vacances… Alors, tous les riverains du circuit RBCI sont invités par la Ville et Gestev à la salle de réception de l’Hôtel de Ville. Membre ou non du Comité de suivi, venez livrer vos commentaires, critiques, compliments, recommandations et autres interventions sur ce brûlant sujet qu’est la glace concassée.
Êtes-vous contents de ce que le Marché du Vieux-Port vous offre ? Comme produits ou comme services ? Pensez-vous que ça vaut la peine de leur dire ce que vous en pensez ?
Oui ?
Alors participez au groupe de discussion que l’Université Laval organise sur ces questions. C’est ce soir, 20 mai. Prenez connaissance des détails.
Pour une deuxième année consécutive, quelques résidants et membres du CCVQ ont conjugué idées avec temps pour organiser rien de moins que la Fête des Voisins. Vous souvenez-vous de celle de l’an dernier, le 6 juin ?
Cette année c’est le 5 juin, au Parc de l’Esplanade, que la Fête a lieu. On s’amuse à partir de 11h et ce, jusqu’à 15h ! La Fête des voisins est aussi une occasion pour tous de faire connaissance !
Puisque cette fête est la vôtre, vos idées sont les bienvenues. Vous pouvez nous écrire à veronyc@viavero.ca
Saviez-vous que la Fête des Voisins à vu le jour à Paris il y a de cela 10 ans ? Depuis, la fête des voisins a bien voyagé ! Elle est désormais célébrée par des millions de personnes dans 30 pays.
L'impressionnant développement de la Fête des Voisins à travers le monde est la preuve vivante que la volonté de «mieux-vivre ensemble» n'a pas de frontières. Pour en connaître davantage sur la Fête des Voisins au Québec, voici un lien intéressant.
Au plaisir de vous y voir nombreux ! On vous communique la programmation dans quelques jours. On attend vos idées !
Voilà maintenant un an et demi qu’avance, discrètement mais efficacement, la préparation des États généraux du Vieux-Québec.
Initiée en novembre 2008, la phase I est terminée depuis juin 2009. Débutait alors la phase II, dont un des moments forts est le colloque international qui se déroule, jeudi et vendredi de cette semaine, au Musée de la Civilisation.
Quinze experts, dont treize de l’étranger, viennent témoigner des difficultés vécues et des solutions tentées, ratées ou réussies par les villes historiques du monde.
Les textes des experts invités sont maintenant en ligne sur le site du CCVQ. Pour ceux qui ont moins de temps à consacrer à ces lectures, parfois savantes, le cahier du participant au colloque offre un captivant aperçu de ce qui se vit dans les villes qui nous ressemblent.
Le colloque est ouvert à tous, bien entendu. C’est à l’auditorium 1 du Musée de la Civilisation. Vous pouvez y assister, en tout ou en partie, en vous inscrivant sur le site du CCVQ. C’est gratuit. Et contrairement à bien des gratuités, celle-ci est enrichissante.
Imaginez les gains que l’on fera lors de la phase III, en octobre.
À 19h, ce soir, au gymnase des Ursulines comme d’habitude, se tiendra une réunion du Conseil de quartier, la première de l’été – car aujourd’hui, c’est vraiment l’été.
On va y parler notamment de l’Écolobus et de la gratuité du service, que les taxis, comme on sait, n’apprécient guère.
Prenez connaissance de l’ordre du jour.
On discute actuellement de la possibilité d’éliminer le recours aux référendums permettant aux résidants de bloquer certains projets dans leur quartier. Et pourtant, il n’y a eu que deux référendums dans toute la ville depuis les fusions.
Personne n’a pleuré, hier soir, à l’auditorium de l’Auberge St-Antoine lors de la séance d’information donnée par les organisateurs du Grand Rire.
Les larmes ont deux sources, la peine et le plaisir. Il s’agit évidemment d’éviter la première et de s’abreuver à la seconde. Faut pas se tromper de source.
C’est pour bien identifier les deux que les résidants et commerçants du secteur Côte de-la-Montagne/Place Royale sont convoqués à une réunion d’information mardi le 11 mai à 19h à l’auditorium de l’Auberge St-Antoine.
C’est que le Grand Rire de Québec a des choses à expliquer et des questions à poser à tous ces gens. Le volet extérieur du Grand Rire se déroule, pour la première fois cette année, principalement à l’Agora du Vieux-Port et accessoirement sur diverses scènes du secteur Place Royale.
Alors, pour prévenir le débordement de la source des peines, répondez à l’invitation.
Dimanche, 2 mai, c’est la «Marche Bell – Jeunesse, J’écoute». Tout un chacun y trotte afin d’amasser de fonds pour… la jeunesse évidemment.
3M$ qu’ils ont recueillis comme ça, l’an dernier. Ils se sont baladés pour Jeunesse, J’écoute, le seul service pancanadien de consultation et de référence sans frais, bilingue, anonyme et confidentiel destiné aux jeunes, accessible par Internet et par téléphone 24 heures par jour, 365 jours par année. Chaque dollar recueilli assurera que les intervenants professionnels de Jeunesse, J’écoute continuent d’apporter le soutien et l’espoir dont les jeunes en difficulté ont besoin.
Bon, voilà pour la plogue. Le pot maintenant.
Ça va causer de petits inconvénients pour certains. Spectacles au Carré d’Youville et autres interdictions de stationner. Prenez connaissance des détails.
Hébert-Couillard n’est plus. Vive les Ursulines ! Ce sont elles qui désormais règneront sur l’enseignement primaire pour garçons dans le Vieux-Québec.
Oui, une nouvelle école de garçons ouvrira dans le Vieux-Québec en septembre 2010. Mais elle ne sera pas installée au Petit Séminaire. Elle naîtra plutôt aux Ursulines.
L’objectif principal est atteint . L’école que l’on voulait pour les garçons, on l’aura.
Par contre, ce ne sera pas le projet Hébert-Couillard...
C’est Denis L’Anglais qui a été élu président du Conseil de quartier, ce soir au gymnase des Ursulines. Benoît Bossé en est le vice-président, Françoise Sorieul la secrétaire et Pierre de Billy, trésorier, contrôlera les billes, comme son nom l’indique.
On a commencé la réunion en complétant la brochette d’administrateurs. Amélie Fournier, élue le 16 mars, s’étant retirée, c’est deux postes féminins qu’il fallait pourvoir vu qu’il en avait déjà un vacant. On a procédé par cooptation. Sophie Aubry et Margo Ménard sont maintenant administratrices.
Le Conseil de quartier est donc complet, doté d’officiers et par conséquent en plein vol, malgré les poussières volcaniques. Il était et sera toujours le meilleur allié du Comité des citoyens du Vieux-Québec. Vous saurez tout sur ses activités en consultant la section qui lui est consacrée sur ce site.
Les avions sont cloués au sol dans la majeure partie de l’Europe mais la poussière volcanique ne tombe pas sur le gymnase des Ursulines. Notre nouveau Conseil de quartier va donc pouvoir prendre son envol et, espérons-le, se rendre à destination sans encombre.
Mais ça prend un pilote dans l’avion et actuellement, il n’y a pas de pilote dans l’avion. Pas pour longtemps. Mardi prochain, 20 avril à 19h, réunion du Conseil de quartier au gymnase des Ursulines. On va nommer le pilote, le copilote et l’agent de bord.
Bon, trève de galéjades. Vous aurez compris qu’il s’agit ici du président, du vice-président et du trésorier du Conseil de quartier, officiers à nommer parmi les administrateurs élus le 16 mars dernier.
C’est donc un nouveau groupe qui va se consacrer au Conseil de quartier. Le président sortant, Serge Béhar, a dirigé le Conseil durant la période la plus active qui puisse être, soit celle où lui était soumis l’harmonisation des règlements de zonage. En 2008, 13 réunions. En 2009, huit. Du gros boulot. Sans compter toutes les heures d’étude des projets en sus des réunions.
L’équipe du Conseil de quartier n’est pas complète. Il reste un poste d’administrateur féminin à pourvoir. Intéressées, pointez-vous au gymnase des Ursulines, mardi soir. D’ici là, consultez l’ordre du jour de la réunion.